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Engraissement de vaches de réforme 100 % au pâturage

Cap Protéines

Publié le par ARVALIS-Institut du Végétal, Marion Kentzel (Institut de l'Elevage - Institut de l'Elevage), Bertrand Deroche (Institut de l'Elevage), Chambre d’agriculture Pays de la Loire
Systèmes fourragers Gestion du pâturage Alimentation - Abreuvement Cultures fourragères Bovin viande
Un essai réalisé en 2021 et 2022 à la Ferme Expérimentale des Bordes (36) montre qu'il est possible d’engraisser au printemps des vaches de reformes au pâturage sans complémentation. Le coût alimentaire au pâturage est alors réduit de 65 % en moyenne par rapport au bâtiment ! Il est toutefois nécessaire d’offrir aux animaux une herbe de très bonne qualité.

La vache de réforme est la première catégorie de bovins allaitants engraissée en France, y compris chez les naisseurs. L’optimisation de la phase de finition constitue donc un enjeu économique important. En effet, le coût de la ration impacte directement la rentabilité espérée de l’engraissement. La finition des vaches au pâturage répondrait à ces enjeux économiques et améliorerait de surcroît l’autonomie protéique.

Un essai Cap Protéines mené à la Ferme expérimentale des Bordes (36) a comparé les performances techniques et économiques d’un engraissement au pâturage par rapport à un engraissement en bâtiment.

En fonction de l’année et grâce à un pâturage maîtrisé, il est possible d’engraisser au printemps des vaches au pâturage sans complémentation. Le coût alimentaire au pâturage est réduit de 65 % en moyenne par rapport au bâtiment.

Fiche recto-verso sur l'essai d'engraissement de vaches de réforme 100 % au pâturage à la Ferme expérimentale des Bordes.