Voir figure n°29 ci-dessous. - Les génisses ne sont pas immunisées ou sont en cours d’acquisition d’immunité contre les strongles gastro-intestinaux. L’infestation peut provoquer des retards de croissance, et s’exprimer cliniquement (amaigrissement et diarrhée) lorsque les charges parasitaires sont élevées. Mais les conséquences de l’infestation sont variables entre lots de génisses et entre saisons.
=> Chez les génisses, le traitement du lot entier est à envisager, mais il faut limiter les traitements : - aux lots à risque = lots non immunisés et pâturant sur des parcelles fortement contaminées par les larves infestantes,
-> Il faut donc se demander : Quels sont les lots à risque dans mon élevage ? Dans ces lots, quelles sont les périodes à risques ? Pour répondre à ces questions, voir les fiches n°15 et n°16 - Les vaches laitières sont le plus souvent immunisées contre les strongles digestifs. Mais cette immunité est variable entre troupeau et individus, et l’infestation par les strongles gastro-intestinaux peut induire de baisses de production laitière. Cet impact sur la production de lait est variable entre troupeaux, entre vaches et probablement aussi entre saisons.
=> Chez les vaches laitières, le traitement de tous les troupeaux, et de tous les individus dans un troupeau donné, n’est pas nécessaire. Il faut limiter les traitements : - aux troupeaux et vaches dont la production laitière est affectée par l’infestation = surtout les jeunes vaches incomplètement immunisées dans les troupeaux fortement exposés aux strongles digestifs,
- à la période autorisant le meilleur gain de production laitière post-traitement (et la préservation d’une population refuge de la plus grande taille possible).
-> Il faut donc se demander : Quels sont les troupeaux/vaches dont la production laitière pourrait être améliorée par un traitement anthelminthique? Quelles est la période optimale de traitement ? Pour répondre à ces questions, voir les fiches n°18 et n°19
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