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Grand Angle Ovin 2022 - Les supports des interventions

Publié le par Christine Berger (Institut de l'Elevage)
Alimentation - Abreuvement Ovin lait Ovin viande
Alternant présentations par les experts des différentes thématiques et grands temps d’échanges, cette troisième édition de la conférence Grand Angle Ovin a permis aux participants venus à Paris, mais également à Beaucouzé, à Limoges, à Toulouse et à Laxou d’aborder des questions essentielles pour répondre au défi de la durabilité en élevage ovin et d'approfondir un large éventail de sujets.  

En écho avec l’actualité mouvementée de ce début d’année 2022, Grand Angle Ovin a démarré par un focus sur la nouvelle PAC 2023-2027 et ses conséquences sur les systèmes ovins lait et viande, pour enchaîner avec un point sur l'évolution des marchés des matières premières liée au conflit russo-ukrainien et les impacts pressentis sur la filière ovine française, avec un zoom sur les coûts de production. Après avoir éclairci la question de la compétition entre alimentation animale et alimentation humaine en production ovin lait ; la seconde partie de matinée a permis de questionner l’évolution de la consommation de viande d’agneau, les déterminants du consentement à payer des consommateurs et d’explorer - par le biais d’un exemple (l’adéquation offre-demande en agneau bio) - les difficultés qui se posent à la filière ovine pour conjuguer production, distribution et consommation de viande ovine en France. 

Introduction B. Singla


L’après-midi avait pour ambition d’explorer comment la filière ovine répond au défi de la durabilité et, notamment, quelles sont les conséquences techniques, économiques et sociales de la prise en compte des enjeux environnementaux. Une première intervention a permis d’éclairer comment les entreprises de la grande distribution s’adaptent et répondent aux évolutions des attentes sociétales. La suite de l’après-midi a illustré comment les cinq pays partenaires de GREENSHEEP prennent en compte l’environnement dans leurs stratégies filières, avec deux focus : d’une part sur le plan national irlandais « Origin Green » ; et d’autre part sur les premiers CAP2ER® réalisés avec les données des exploitations du réseau Inosys – ovin (lait et viande). La dernière partie de la conférence a exploré l’intérêt des surfaces additionnelles pour diminuer les intrants et renforcer la durabilité ; les leviers génétiques à disposition pour préparer des animaux et des systèmes d’élevage plus durables, notamment sous l’angle de l’efficience animale ; et enfin les principaux impacts de la prise en compte des enjeux environnementaux sur la durabilité sociale pour les éleveurs. 

Comme l’a souligné Brigitte Singla (éleveuse de brebis laitières dans l’Hérault, en zone pastorale ; produisant du lait destiné à la fabrication du Roquefort ; Secrétaire Générale de la FNO, et Présidente du Comité de Filière Ovine de l’Institut de l'Elevage) dans sa conclusion, il est essentiel de soutenir la dynamique R&D sur ses trois piliers : l’économie, la technique et le volet social, indispensables à prendre en compte simultanément pour renforcer la compétitivité, la durabilité, la viabilité et la vivabilité des exploitations, enjeux au cœur du renouvellement des générations. 

Conclusion B. Singla