Optimiser la conduite de mon troupeau
Sommaire
Age au vêlage
Réduire le taux de renouvellement
Améliorer l'état sanitaire pour réduire le lait jeté
Produire plus de lait par les concentrés
Empreinte carbone | Bilan azote | Economie (EBE) | Facilité de mise en oeuvre | Délais d'impact | Temps de travail |
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Améliorateur | Neutre | Améliorateur | Complexe | Long terme | Complexifie |
Conditions de réussite
- Attention que la baisse de production des effluents d’élevage n’entraine pas une augmentation des achats d’engrais qui limiterait l’effet du levier (en fonction du chargement initial).
- La réduction de l’âge au vêlage passe par une plus forte technicité de l’éleveur : gestion de la croissance des animaux, conduite alimentaire adaptée, mise à la reproduction suivie.
- L’intérêt économique du levier est lié à la valorisation des surfaces libérées. Ce levier n’est pas toujours adapté dans les systèmes avec une forte proportion d’herbe dans la surface fourragère ou lorsque des surfaces ne sont pas mécanisables (zone de montagne par exemple).
- En prairies permanentes : valorisées par d’autres animaux (laitiers ou allaitants) ou vente de fourrages.
- En prairies temporaires : si elles sont retournées attention à l’impact destockage de carbone.
- En maïs : transformées en culture de vente.
Impacts
- Adapter la conduite alimentaire par rapport aux objectifs de croissance
- Réduction des effectifs sur la génération de +2 ans et donc moins d’animaux et d’effluents à gérer
- Libère des surfaces fourragères
Par exemple, en système de plaine, réduire l’âge au vêlage de 4 mois permet une réduction de l’empreinte de 2 à 4% avec un impact économique neutre lié à l’achat de concentrés supplémentaire.
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Diminuer les effectifs de génisses en réduisant l'âge au 1er vêlage
Exemple fiche Grand-Est
Exemple fiche Pays-de-le-Loire
Empreinte carbone | Bilan azote | Economie (EBE) | Facilité de mise en oeuvre | Délais d'impact | Temps de travail |
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Intermédiaire | Neutre | Améliorateur | Intermédiaire | Moyen terme | Neutre |
Dans ce cas, on considère qu’il y a un décalage entre la conduite technique et les performances obtenues. Par exemple la conduite alimentaire devrait permettre du vêlage 24 mois, la croissance des animaux est suffisante, mais les résultats d’âge au vêlage sont à 28 mois.
Conditions de réussite
- Avoir des objectifs clairs sur l’âge au vêlage et définir des itinéraires techniques adaptés
- Demande une plus forte technicité de l’éleveur : suivi de croissance et adaptation de la conduite alimentaire en fonction des objectifs de croissance
- Inséminer au bon moment
Impacts
- Adapter la conduite alimentaire par rapport aux objectifs de croissance
- Réduire le gaspillage de concentrés
- Améliorer l’empreinte environnementale de l’exploitation
Par exemple, en système polyculteur lait des Hauts-de-France, passer de 30 à 27 mois grâce à une mise à la reproduction plus précoce, et en conservant la même conduite, permet de réduire l’empreinte de l’atelier lait de 3%.
Empreinte carbone | Bilan azote | Economie (EBE) | Facilité de mise en oeuvre | Délais d'impact | Temps de travail |
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Améliorateur | Neutre | Neutre | Intermédiaire | Long terme | Simplificateur |
Conditions de réussite
- Se définir des objectifs sur le nombre de génisses à élever
- Conserver les génisses avec le meilleur potentiel génétique pour ne pas pénaliser le progrès génétique du troupeau
- Attention à ce que la baisse de production des effluents d’élevage n’entraine pas une augmentation des achats d’engrais qui limiteront l’effet du levier (en fonction du chargement initial)
- L’intérêt économique du levier est lié à la valorisation des surfaces libérées. Ce levier n’est pas toujours adapté dans les systèmes avec une forte proportion d’herbe dans la surface fourragère ou lorsque des surfaces ne sont pas mécanisables (zone de montagne par ex).
- En prairies permanentes : valorisées par d’autres animaux (laitiers ou allaitants) ou vente de fourrages
- En prairies temporaires : si elles sont retournées attention à l’impact destockage de carbone
- En maïs : transformées en culture de vente
Impacts
- Réduction du nombre de génisses élevées ce qui entraine une réduction des effectifs improductifs et donc de limiter les émissions de méthane entérique.
- La réduction du nombre de génisses diminue les effluents d’élevage produit.
- Libération des surfaces en herbe. Si ces surfaces sont retournées, le stockage carbone peut être dégradé.
- Améliorer le taux de réussite à l’insémination.
- Augmentation possible de la production laitière du troupeau en lien avec la réduction du nombre de primipares.
- Baisse du produit viande.
*Par exemple, en système spécialisé lait de Bretagne, réduire le taux de renouvellement de 33 à 25% permet de réduire l’empreinte carbone de 7% sous réserve que les conditions sanitaires soient saines et que l’éleveur arrive à faire vieillir ses vaches.
Empreinte carbone | Bilan azote | Economie (EBE) | Facilité de mise en oeuvre | Délais d'impact | Temps de travail |
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Faible | Neutre | Améliorateur | Complexe | Moyen terme | Complexifie |
Conditions de réussite
- Améliorer l’hygiène de traite et les conditions de logement (fréquence de curage de l’air paillée, densité d’animaux par mètre carré, ventilation…)
- Adapter les pratiques au tarissement : logement et type de traitement utilisé
Impacts
La réduction des problèmes de qualité du lait permet d’augmenter le volume de lait vendu, le prix payé (réfractions qualité) et réduire les frais vétérinaire (achat antibiotiques).
Dans une simulation réalisée sur un système de Rhône-Alpes, la réduction de 11 000 L de lait jeté permet d’améliorer l’empreinte environnementale de 2,1 % et d’améliorer l’excédent brut d’exploitation de 1 %.
Empreinte carbone | Bilan azote | Economie (EBE) | Facilité de mise en oeuvre | Délais d'impact | Temps de travail |
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Neutre | Dégrade | Neutre | Simple | Court | Neutre |
Conditions de réussite
La réponse au concentré doit être supérieure à 0,9 L de lait / Kg VL 18 pour espérer un gain environnemental. Lorsque la ration contient plus de 200 g de concentré par litre de lait, la réponse en lait ne sera que de 0,4 L / kg de VL 18, ce qui entraînera une dégradation de l’empreinte environnementale.
Impacts :
- Augmentation des achats et baisse de l’autonomie alimentaire
- Augmentation de la production laitière
- Augmentation du cout de production si la réponse en lait n’est pas suffisante (< 0,9 L de lait / kgVL18)
* Par exemple, en système de plaine du Centre Ouest, l’ajout de concentrés (réponse de 0.4l/kg) dégrade l’empreinte de 3% mais réduit l’EBE de 4% (très variable en fonction des cours des aliments et du prix du lait).