Les indicateurs de référence « coût de production et prix de revient » pour le lait de vache
Le CNIEL a décidé de mettre en place un observatoire. La mise en place de cet observatoire et les méthodes utilisées ont été notifiées à la Commission Européenne en 2019.
Voir la notice méthodologique publiée sur le site du CNIEL
Le CNIEL a ensuite confié à l’Institut de l’Elevage la coordination technique du travail. Les actions à conduire sont précisées dans une convention et sont résumées ci-dessous :
- La centralisation et l’assemblage des données transmises par les différents fournisseurs qui doivent transmettre uniquement des exploitations présentes à échantillon constant sur deux années (2022 et 2023) avec des exercices comptables de 12 mois
- La qualification de ces données en appliquant des règles de filtrage rigoureuses et homogènes.
- Le calcul des coûts de production et les prix de revient en appliquant la méthode retenue par le CNIEL (COUPROD)
- L’application des règles statistiques pour l’exclusion des valeurs extrêmes.
- La mise en œuvre d’une grille de stratification et de pondération par dimensions de cheptels et bassins de production
- Les calculs des indicateurs de coûts de production et de prix de revient pour quatre groupes d’exploitations : conventionnel de plaine, conventionnel de montagnes (hors zone AOP de l’Est), bio de plaine et bio de montagnes.
- La transmission des résultats au CNIEL qui est seul décisionnaire de leur publication dans ses tableaux de bord.
Sur les deux années (2022 et 2023), l’observatoire s’appuie, après les étapes de qualification et filtrages des données, sur 6250 comptabilités d’élevages laitiers français émanant de centres de gestion et de conseil en élevage (CNCerfrance, CERFrance Bretagne, COGEDIS, BTPL, GIE Entr’AS, CGO, Eliance).
Pour l’observatoire 2024 (indicateurs 2022 et 2023), dans l’objectif d’une diffusion plus précoce des indicateurs (septembre) le CNIEL a décidé d’une modification des dates de clôtures admises jusqu’alors (du 31/03/N au 31/12/N contre 01/07/N au 31/03/N+1). Cela a notamment pour effet, de rendre incomparables les indicateurs publiés pour l’année pivot 2022, présents à la fois sur les publications 2023 et 2024, puisqu’établis sur des périodes comptables différentes.
Afin de disposer d’indicateurs plus récents, le CNIEL a demandé à l’Institut de l’Elevage de proposer une méthode d’estimation de leur évolution en année N (2024). Celle-ci met notamment en œuvre des sources officielles d’indexation des charges parmi lesquelles l’IPAMPA, le SMIC, l’indice national des fermages, le taux de rémunération du livret A…