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La PAC dans tous ses États (Dossier Économie de l'Élevage n° 534 - Novembre 2022)

Dossier Économie de l'Élevage - La PAC dans tous ses États - n° 534 - Novembre 2022

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Politiques agricoles Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin lait Ovin viande Veau de boucherie
Ce Dossier Économie de l’Élevage détaille et synthétise les apports de huit des intervenants de la conférence « La PAC dans tous ses États » qui s’est tenue à Paris le 16 novembre dernier, à l’initiative conjointe de l’Institut de l’Élevage et de la Confédération Nationale de l’Élevage.

La lecture de ce Dossier Economie de l'Elevage Spécial PAC sera utilement approfondie en se référant dossier web consacré à conférence La PAC dans tous ses États  où vous trouverez les vidéos des différentes interventions et des tables rondes, les interviews, les diaporamas.

Cette réforme de la PAC est de plus en plus à la carte pour les États membres, selon le principe de la subsidiarité. Mais elle est en même temps subordonnée au respect d’une stratégie européenne très axée sur l’environnement et la santé, à travers le Pacte Vert et sa déclinaison « de la Fourche à la Fourchette ». En outre, si son budget a été relativement épargné en euros courants (mais érodé par l’inflation), il a été convenu d’une obligation de résultats, avec donc de possibles corrections plus fréquentes si un pays ne respecte pas ses objectifs.

Pour comprendre ces évolutions, il est toujours utile de se pencher sur l’histoire de la PAC qui a plus de 60 ans désormais, ce qu’a fait Vincent Chatellier (chapitre 1). Le second chapitre présente l’architecture de la nouvelle PAC et les exigences de la Commission européenne. Les chapitres suivants déclinent la réforme dans les 7 principaux pays d’élevage ruminant en Europe, en commençant par la France. On constate de fortes divergences sur les priorités à travers les applications concrètes. La Pologne, et à un degré moindre l’Irlande, ont ainsi conçu des politiques visant à stimuler la production, tout en affichant la nécessité de durabilité, quand l’Allemagne et les Pays-Bas mettent surtout l’accent sur l’environnement. L’Italie et l’Espagne, aux agricultures très contrastées, ont tenté un compromis pour favoriser les exploitations petites et moyennes, parfois au détriment des grosses exploitations d’élevage, notamment en Italie du Nord. Ces applications divergentes auront bien entendu des impacts sur la compétitivité des différentes filières lait et viande dans les prochaines années, d’autant qu’elles se doublent parfois de réglementations nationales fortes.

 

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.