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La France laitière demeure singulière au sein de l’UE-27

Tendances Lait & Viande n°348 - mars 2023

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
Cet hiver, comme au 2nd semestre 2022, la collecte française a encore reculé, malgré un prix du lait bien orienté, même s’il est un des moins élevés au sein de l’UE-27. La production laitière est en revanche toujours bien relancée en Europe du Nord, où le prix du lait subit désormais de sérieux correctifs, ce qui pourrait avoir des effets après le pic laitier de ce printemps. Elle connait par ailleurs des évolutions contrastées dans les principaux bassins excédentaires. Côté consommation, les ménages français, confrontés à une inflation alimentaire désormais élevée, réduisent sensiblement les volumes achetés de produits laitiers.

[Vidéo] La France laitière demeure singulière au sein de l’UE-27

Interview de Gérard You, responsable du service Economie des filières à IDELE

 

 

Sommaire du numéro 348

 

Viandes bovines :

La baisse des disponibilités dope les prix

Dans toutes les catégories de bovins, le manque d’offre soutient les prix. Ceux des gros bovins finis augmentent, de même que ceux des broutards et des veaux de 8 jours. Les cours des veaux de boucherie sont quasi-stables, à un niveau historiquement haut.

La consommation semble se tenir malgré la baisse de pouvoir d’achat liée à l’inflation. Ailleurs en Europe, l’offre abattue est en baisse dans le sillage des cheptels. L’Europe produira moins de viande bovine en 2023.

 

Lait de vache :

La France laitière toujours singulière au sein de l‘UE-27

Cet hiver, comme au 2nd semestre 2022, la collecte française a encore reculé, malgré un prix du lait bien orienté, même s’il est un des moins élevés au sein de l’UE-27.
La production laitière est en revanche toujours bien relancée en Europe du Nord, où le prix du lait subit désormais de sérieux correctifs, ce qui pourrait avoir des effets après le pic laitier de ce printemps.

Elle connait par ailleurs des évolutions contrastées dans les principaux bassins excédentaires.
Côté consommation, les ménages français, confrontés à une inflation alimentaire désormais élevée, réduisent sensiblement les volumes achetés de produits laitiers.

 

Viande ovine :

Début d’année difficile en Irlande et au Royaume-Uni

Alors que la production se maintient ou s’améliore au Royaume-Uni comme en Irlande, la demande est toujours contrainte par la baisse de pouvoirs d’achat des ménages, ce qui pèse sur les cours. A l’approche du Ramadan puis de Pâques, ces pays exportateurs devraient toutefois connaître une reprise de commandes, propice au soutien des prix de l’agneau.

 

Lait de chèvre et viande :

Hausse de la collecte et baisse des fabrications

La collecte de lait de chèvre a progressé en début d’année. Mais face à une demande incertaine, les transformateurs ont contenu leurs approvisionnements en réduisant considérablement leurs importations de produits de reports.

Ils ont ainsi réduit leurs fabrications de produits caprins face à une demande intérieure plutôt mal orientée.

Rendez-vous :

sur le site : https://tendances-lait-viande.fr

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