Viande bovine : entre sécheresse, décapitalisation, manque d’offre et inflation
Tendances Lait & Viande n°342 - septembre 2022
[Vidéo] la décapitalisation s'est accélérée
Interview de Caroline Monniot, cheffe de projet conjoncture viande bovine à l'Institut de l'Elevage
Sommaire du numéro 342
Viandes bovines :
Entre sécheresse, décapitalisation, manque d’offre et inflation
En France, alors que les éleveurs sont affectés par une hausse continue des charges depuis plusieurs mois, la décapitalisation s’est amplifiée au cœur de l’été sous l’effet cumulé de la sécheresse et des fortes chaleurs. Mais l’offre en gros bovins finis reste toutefois limitée. Et le recul des naissances pèse désormais sur les disponibilités en broutards alors que la demande italienne s’est renforcée.
Lait de vache :
La reprise de la production laitière se fait attendre
Durant l’été, la production laitière est demeurée ralentie en France, comme dans presque tous les bassins laitiers. Dans le même temps, le prix du lait a poursuivi son ascension, avec un écart croissant entre la France et l’Allemagne, pour atteindre des niveaux historiquement élevés.
Les éleveurs subissent une flambée encore plus prononcée des charges, mais aussi des incidents climatiques majeurs (canicule et sécheresse en Europe mais également en Amérique du Nord ; inondation en Océanie) très défavorables à la production fourragère.
Viande ovine :
L’inflation affecte la demande en viande d’agneau
Malgré une offre d’agneau en hausse au Royaume-Uni, en Espagne comme en Irlande, les achats d’agneau, habituellement boostés par la rentrée scolaire, semblent ne pas être au rendez-vous cette année. Face à une inflation qui affecte leur pouvoir d’achat, les ménages délaissent la viande d’agneau, sauf en Espagne où son prix est épargné.
Lait de chèvre et viande :
Bonne tenue de la collecte laitière malgré la hausse des charges
La dynamique des importations de produits de reports caprins a permis de stabiliser les disponibilités en lait de chèvre face à une collecte qui s’est légèrement repliée. La demande extérieure des produits caprins est dynamique contrairement à celle domestique qui semble faire les frais de la baisse du pouvoir d’achat des ménages.
Ainsi au terme du premier semestre, on observe une baisse des fabrications de produits caprins, suivie d’une hausse des stocks de produits de report.
Rendez-vous :
sur le site : https://tendances-lait-viande.fr
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