Utilité de la coproscopie
La coproscopie peut être mise en œuvre lorsque l’on suspecte que les génisses sont atteintes de strongylose digestive clinique (avec des symptômes digestifs) en cours de saison de pâturage et que l’on souhaite confirmer (ou infirmer) cette hypothèse.
Sur le terrain: quand, pour quoi et comment faire des coproscopies? cliquez ici
Au laboratoire: une coproscopie quantitative sera réalisée pour mettre en évidence et compter les œufs excrétés dans les matières fécales (fig. 13)
Fig. 13: Oeufs de strongles digestifs observés au microscopes lors de coproscopies |
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La forte ressemblance entre les œufs des différents strongles du tube digestif empêche d'identifier précisément les espèces (sauf pour le volumineux œuf de Nematodirus facilement reconnaissable). Une simple coproscopie ne permettra donc pas de savoir si les animaux atteints sont infestés davantage par Cooperia ou par Ostertagia. Mais dans un contexte de strongylose digestive clinique, où les animaux sont infestés par les différentes espèces de strongles, cela reste sans conséquence pour établir le diagnostic |
La technique coproscopique quantitative la plus couramment utilisée est la technique de Mac Master: pour en savoir plus, cliquez ici.
Le résultat sera donné en nombre d’œufs par gramme de fèces (opg).
A la réception du résultat de la coproscopie: comment interpréter? cliquez ici.