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Statistiques des inséminations sur femelles laitières : le croisement viande – Campagne IA 2020-2021

Bilan des inséminations animales bovines 2021

Publié le
Choix des reproducteurs Reproduction Bovin lait Bovin viande
Les inséminations animales sur femelles laitières en croisement viande continuent de progresser cette année. Parmi les 3 097 742 inséminations premières sur femelles laitières, 19% sont réalisées avec un taureau de race bouchère sur la campagne 2021. C'est une hausse de + 2% sur les IAP par rapport à la campagne précédente. Plus d'un quart des inséminations totales sur femelles laitières sont réalisées par un taureau allaitant. Retrouvez dans cet article, et son document associé en fin de page, les statistiques nationales des inséminations en croisement viande sur femelles laitières.

LE CROISEMENT VIANDE EN PREMIERE INSEMINATION

Notre étude analyse l’activité des inséminations premières (IAP) et nous permet de mettre en évidence les choix génétiques réalisés en première intention par les éleveurs lors de la mise à la reproduction de leurs femelles.

Nombre et évolution des inséminations premières en croisement viande par race de femelles

Races de femelle

IAP race pure

IAP croisées lait

IAP croisées viande

IAP totales

%IAP croisées viande

%IAP croisées viande N-1

Abondance

21 730

477

9 285

31 492

29%

29%

Jersiaise

16 297

563

2 142

19 002

11%

8%

Pie-rouge

8 586

2 503

2 157

13 246

16%

14%

Brune

17 193

605

4 172

21 970

19%

18%

Tarentaise

8 579

124

1 077

9 780

11%

11%

Simmental française

17 246

443

3 956

21 645

18%

18%

Croisé

 

126 881

37 827

164 708

23%

21%

Montbéliarde

360 926

9 255

162 681

532 862

31%

31%

Normande

203 955

3 661

25 696

233 312

11%

9%

Vosgienne

2 696

58

375

3 129

12%

11%

Rouge flamande

900

104

60

1 064

6%

6%

Prim'holstein

1 668 557

43 462

330 443

2 042 462

16%

14%

Autres races laitières

2 352

374

344

3 070

11%

11%

Toutes races

2 329 017

188 510

580 215

3 097 742

19%

17%

A l’échelle nationale, toutes races laitières confondues, 19% des IAP sur femelles laitières ont été réalisées en croisement viande. On note une progression de + 2% par rapport à la campagne 2020, cela correspond à environ + 50 000 IAP croisées viande sur cette nouvelle campagne. Certaines races sont plus utilisatrices de croisement viande comme l’Abondance ou la Montbéliarde qui réalisent environ 30% de leurs IAP avec des taureaux de races bouchères.

Aucune race ne voit sa proportion d’IAP croisées viande diminuer. Certaines races conservent une proportion équivalente comme la Tarentaise, la Simmental ou la Montbéliarde, tandis que d’autres races continuent d’augmenter cette proportion d’IAP croisées viande : la Jersiaise, La Pie-rouge ou encore la Prim’Holstein.

Représentation spatiale des IAP croisées viande sur femelles laitières en 2021

Les statistiques par département nous montrent qu’en volume, les départements de Bretagne, la Mayenne, la Haute-Loire et le Doubs sont les départements réalisant le plus d’IAP croisées viande sur leurs femelles laitières (les histogrammes sur le graphique). Les départements du Nord de l’hexagone pratiquent peu le croisement viande en IAP.

Ces statistiques sont intéressantes à regarder par proportion d’IAP croisées viande sur l’ensemble des IAP par département (le dégradé de couleurs du graphique). Ainsi on peut apprécier les différences entre départements. Même si la Bretagne présente les volumes les plus élevés, les départements d’Auvergne-Rhône-Alpes, notamment Haute-Loire, Loire et Rhône présentent les pourcentages d’IAP en croisement viande les plus élevés. On peut en déduire qu’une plus forte proportion de femelles est inséminée avec un taureau de race bouchère dès la première insémination de la campagne dans ces départements.

Le croisement viande en IAP par race de femelle

D’après la carte ci-dessus on constate qu’un fort taux d’IAP en croisement viande est pratiqué dans le sud du Massif-Central et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ces régions sont peuplées d’un cheptel majoritairement composé de femelles de race Montbéliarde. Les volumes d’IAP croisées viande sont aussi importants dans le Nord-Ouest, peuplé principalement de Prim’Holstein.

Ainsi, le graphique ci-dessous vient conforter ces données :

On constate qu’en volume, la majorité des IAP croisées viande est réalisée sur des femelles de race Prim’Holstein (57%), vient ensuite, les Montbéliardes à hauteur de 28% puis les femelles laitières de type croisé (7%). Depuis la campagne précédente, la proportion de femelles montbéliardes dans les IAP croisées viande a baissé de 2% au profit des IAP sur femelles prim’holstein.

L’histogramme ci-dessous présente l’évolution de la représentation de chaque race de femelles laitières dans les volumes d’IAP en croisement viande réalisées depuis 10 ans.

Les Montbéliardes étaient auparavant les femelles les plus nombreuses et les plus représentées en proportion à être inséminées dès la première insémination avec un taureau allaitant. A partir de 2016, cette pratique se développe particulièrement chez les femelles de race Prim’Holstein qui deviennent depuis le support majoritaire de ces croisements au niveau national.

Historiquement, il existe un marché du veau croisé sur la Haute-Loire, et plus largement dans le Massif-Central, où des femelles montbéliardes sont inséminées avec des taureaux charolais. Le croisement viande était donc déjà populaire dans cette région et pour cette race, ce qui explique qu’elle représentait 44% des supports de croisement viande en 2012.

Entre 2012 et 2014 les évolutions sont stables. En termes de volume, le nombre d’IAP en croisement viande reste plutôt constant, voire diminue, aux alentours de 270 000 IAP. Au niveau de la répartition des races, il n’y a pas de changement. Bien ancrées dans certaines régions, les femelles montbéliardes restent le support de croisement viande le plus populaire.

Mais depuis 2016, corrélé avec l’utilisation en forte croissance de la semence sexée, on observe un ébranlement des habitudes. On note à la fois une augmentation générale du volume d’IAP croisées et des changements de représentation des races de femelles laitières utilisées. D’après le graphique on constate que ce sont principalement les IAP sur femelles prim’holstein qui ont influencé ces changements. En effet, en 7 ans (2014-2021), le nombre d’IAP croisées viande a triplé sur cette race, devenant le support majoritaire de croisement viande avec aujourd’hui plus de 330 000 IAP croisées (57% des IAP croisées), soit un volume équivalant à l’intégralité des IAP croisées, toutes races de femelle confondues, qui se faisaient entre 2012 et 2015. De leur côté, les femelles montbéliardes ont connu une augmentation modérée de leur nombre d’IAP croisées viande sur cette même période (2014-2021) avec + 51 000 IAP. Elles représentent encore aujourd’hui 28% des IAP croisées. Leur représentation sur l’ensemble des IAP croisées viande diminue légèrement mais leur volume continue d’augmenter. On peut donc dire que le marché du veau croisé de mères montbéliardes a prospéré en s’élargissant même à plus de femelles.

Les races de taureaux utilisées sur les femelles laitières en IAP

L’objectif est d’observer qu’elles sont les couples de race en croisement viande les plus utilisés. Comme le montre l’histogramme suivant, toutes les races de taureaux ne connaissent pas le même succès auprès des différentes races de femelles laitières.

Les femelles de races Montbéliarde, Simmental, Abondance et Tarentaise, présentent en région Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et dans le Grand Est sont majoritairement inséminées avec des taureaux de race Charolaise. Cependant les taureaux Blanc-Bleu sont majoritairement utilisés chez les femelles Prim’Holstein, Pie rouge et Jersiaise. Les taureaux Inra95 connaissent du succès auprès des femelles de race Brune notamment. La part de taureaux limousins est aussi importante chez les femelles normandes, les pie-rouge et les jersiaises. On note chez les femelles jersiaises une part plus importante de taureaux de races anglo-saxonnes Angus et Hereford. La représentation de chaque type de couple observée ici est identique à celle de la campagne précédente.

Cette différence d’utilisation de race de taureau sur chaque race de femelle ne vient pas seulement de préférence d’association de couple de race. L’impact de la zone géographique où sont réalisés les croisements influence bien plus ce choix.

Un choix de taureau influencé par la parité de la femelle

Parmi les IAP croisées viande sur femelles laitières, les génisses ne représentent que 7% des femelles laitières inséminées avec un taureau allaitant.

Selon si l’on observe les IAP réalisées sur génisses ou sur vaches, la répartition des races de taureau utilisées est différente. Les taureaux de race Limousine, connus pour apporter de la facilité de vêlage, sont populaires auprès des génisses des principales races laitières (43%). Les taureaux Blanc Bleu Belge sont quant à eux peu utilisés sur génisses.

Toutes races laitières confondues, 76% des IAP sont réalisées avec de la semence Blanc Bleu Belge et Charolais sur vaches. Ces deux races représentent environ un tiers des IAP sur génisses.

Encore en proportion faible mais en forte croissance les IAP de taureaux Angus, sur génisses notamment, commencent à gagner du terrain. Les IAP de taureaux Angus, en proportion, sont moins présentes chez les vaches.

Résultats des taux de non-retours 18-90 jours chez les femelles laitières en croisement viande

Ce tableau présente les résultats de non-retour des femelles laitières à la suite de leur insémination avec une dose de taureau allaitant. Le taux de non-retour 18-90j estime le pourcentage de femelles n’ayant pas eu d’IA de retour après leur IAP. Sans retour, l’IA est considérée ici réussie. Attention, cela surestime la fertilité réelle car si un retour est assuré par monte naturelle, cela n’est pas pris ne compte : l’IA sera considérée réussie alors que c’est finalement la mise au taureau qui aura assuré la reproduction. 

Taux de non-retour 18-90j par race et statut de femelles laitières sur les IAP en croisement viande

Races de femelles laitières

Génisses

Vaches

Nb IAP

TNR 18-90J

Nb IAP

TNR 18-90J

Prim'holstein

16 179

73%

314 466

57%

Montbéliarde

14 013

74%

148 838

66%

Croisée

3 793

77%

34 060

66%

Normande

2 615

74%

23 109

65%

Abondance

736

73%

8 570

66%

Brune

392

76%

3 786

66%

Simmental fr.

365

78%

3 596

65%

Pie-rouge

65

68%

2 092

58%

Jersiaise

128

78%

2 020

70%

Tarentaise

53

78%

1 024

67%

Vosgienne

58

81%

318

70%

France

38 431

74%

542 249

61%

 

LE CROISEMENT VIANDE EN IA DE RETOUR

Cette partie a pour objectif d’analyser les choix réalisés par les éleveurs dans la suite donnée à une première insémination avec un taureau laitier. Le croisement viande est utilisé pour remplir les femelles dont l’IAP n’a pas été fécondante.

Proportion d’IAP et d’IA de retour en croisement viande

Sur les 5 830 000 inséminations totales (IAT) sur femelles laitières en 2021, 1 473 251 ont été faites en croisement avec un taureau allaitant (25%).

Sur ces 1 473 251 IAT croisées viande, 580 215 sont des inséminations premières. Ainsi, 39% de l’activité insémination en croisement viande correspond à des IAP. La majorité de l’activité des inséminations croisées viande (61%) concernent donc des inséminations de retour (rang d’IA > 1).

On constate que l’évolution positive du nombre d’IA croisées viande sur femelles laitières est continue depuis plusieurs années. C’est à partir de la campagne 2014 que l’on note une augmentation forte jusqu’en 2017. Les campagnes 2017 et 2018 présentent des données stables, identiques. Mais à partir de 2019 l’augmentation reprend.

Le nombre d’IAP semble augmenter de façon plus forte que les IA de retour, ce qui conforte l’hypothèse de l’intégration de plus en plus forte du croisement viande dans les stratégies de renouvellement des troupeaux laitiers avec son utilisation dès la première insémination.

Rang d’insémination moyen à partir duquel on passe en croisement viande

L’objectif est d’observer à partir de quel rang d’IA moyen le croisement viande s’impose comme retour.

Chez les génisses, après une première insémination avec un taureau laitier, 1% est inséminée en IA n°2 avec un taureau allaitant et 34% d’entre elles sont inséminées de nouveau avec un taureau laitier. Pour celles-ci, en IA n°3, c’est 3% d’entre elles qui sont inséminées avec un taureau allaitant. Au fur et à mesure que le rang d’IA monte, le pourcentage de génisses laitières inséminées en retour avec un taureau allaitant augmente petit à petit. Mais l’augmentation reste modeste. Pour les génisses laitières inséminées quatre fois avec un taureau laitier, seules 10% d’entre elles sont inséminées avec un taureau allaitant en 5ème IA.

Chez les vaches, après une première insémination avec un taureau laitier, 4% sont inséminées en IA n°2 avec un taureau allaitant et 41% sont inséminées de nouveau avec un taureau laitier. Pour celles-ci, en IA n°3, c’est 8% d’entre elles qui sont inséminées avec un taureau allaitant. Le taux de d’IA de retour avec taureau allaitant augmente de manière plus forte avec la progression des rangs d’IA chez les vaches. Si déjà au rang d’IA n°2 le taux de retour avec un taureau allaitant est de 4%, il est de 17% à la 5ème IA.

Chez les vaches, la plus forte augmentation du taux d’IA de retour en croisement viande est visible entre les rangs n°3 et n°4 tandis que chez les génisses nous ne voyons pas de rang spécifique à partir duquel la proportion augmente significativement.

Les différentes stratégies d’utilisation des doses des taureaux allaitants

Si l’on se place désormais du point de vue « taureau », quelle place occupe le croisement viande sur femelles laitières dans la répartition de leurs doses ?

L’histogramme ci-dessous présente la proportion de chaque type de femelle sur l’ensemble des doses réalisées par les différentes races de taureaux allaitants. Les races de taureaux présentées ici sont les dix races les plus utilisées sur femelles laitières en croisement viande. En bleu sont représentées les IAT sur femelles laitières et en rouge les IAT sur femelles allaitantes.

On constate 3 stratégies d’utilisation :

  • Les races Blanc Bleu, Inra95, Angus et Hereford présentent un taux d’utilisation supérieur à 80% de l’ensemble leurs doses sur femelles laitières
  • Les races Charolaise et Limousine ont une utilisation partagée à moitié entre leurs doses sur femelles laitières et sur femelles allaitantes respectivement à hauteur de 48% et 59% d’utilisation sur chaque type de femelle
  • Les autres races qui ont une utilisation majoritaire de leurs doses sur des femelles de type allaitant.

À noter que pour les taureaux charolais et limousins, globalement un même taureau à une utilisation plutôt spécifique de ses doses sur un même support de femelle (lait ou viande).

En effet, sur les 134 taureaux charolais ayant réalisé plus de 1 000 IAT on constate :

  • 44 taureaux : ≥ 90% de leurs doses utilisées sur femelles laitières
  • 72 taureaux : ≤ 10% de leurs doses utilisées su femelles laitières

On note donc que 85% des taureaux charolais sont plutôt spécialisés pour une utilisation sur femelles allaitantes ou pour une utilisation en croisement sur femelles laitières.

On retrouve cette tendance chez les taureaux limousins mais une plus large partie d’entre eux ont une double utilisation sur femelles laitières et allaitantes. Il y a 66 taureaux qui ont réalisé plus de 1 000 IAT. Parmi ceux-là :

  • 22 taureaux : ≥ 90% de leurs doses utilisées sur femelles laitières
  • 20 taureaux : ≤ 10% de leurs doses utilisées su femelles laitières

Cette tendance de taureaux spécialisés pour une utilisation sur femelles allaitantes ou pour une utilisation en croisement sur femelles laitières est légèrement moins présente chez les limousins (64%).

Ces dernières années, certaines races de taureaux allaitants se sont fortement développées et leur popularité a croît de manière exponentielle. Le graphique suivant présente l’évolution depuis dix campagnes de l’utilisation des différentes races de taureaux allaitantes sur femelles laitières.

Les volumes d’IAT réalisées par les taureaux Blanc Bleu Belge ont plus que triplé depuis 2012. Ils représentent aujourd’hui 45% des IAT croisées viande contre 30% en 2012. Leur représentation par rapport aux autres races de taureau est sensiblement identique depuis 2016 et leur volume n’a cessé de croître. On note toutefois depuis 2019 un léger décroît de la proportion qu’ils représentent (- 2%) mais leur volume ne cesse d’augmenter.

Le nombre de doses de taureaux Charolais est constant autour de 300 000 IAT par an sur femelles laitières, mais leur part de marché baisse au profit d’autres races passant de 37% en 2012 à 22% aujourd’hui.

Les volumes d’IAT des taureaux Inra95 augmentent progressivement. Depuis les campagnes 2016 et 2017, leur progression s’est accélérée. Si jusqu’en 2017 ils représentaient 9% des IAT croisées viande sur femelles laitières, sur la dernière campagne ils représentent 15% de celles-ci.

Pour les taureaux limousins, même si leur proportion baisse au profit d’autres races (campagne 2021 : 14% des IAT croisées viande), leur volume destiné aux femelles, après une légère baisse sur la campagne 2020 (- 4 000 IAT / 2019), connaît une nouvelle hausse sur cette nouvelle campagne : + 15 000 IAT croisées viande / 2020.

On constate que le nombre d’IAT croisées viande sur femelles laitières ne cesse d’augmenter depuis plusieurs années. Cela est permis par la progression d’activité des races comme la Blanc Bleu Belge ou l’Inra95 qui croient leur volume d’IA. Toutefois, les volumes de doses des taureaux de race Charolaise et Limousine sont restés constants malgré la progression d’autres races. La race Limousine semble même connaître un nouveau regain sur la dernière campagne. Ainsi nous pouvons supposer que les races émergentes en croisement viande telles que la Blanc Bleu Belge ou l’Inra95 n’ont pas remplacé des croisements déjà existants avec les races historiques, mais ont permis un élargissement du nombre de femelles concernées par ce type d’insémination.

Pays d’importation des doses des taureaux utilisés en croisement viande

D’après le graphique ci-dessous, sur l’intégralité des IAP croisées viande sur femelles laitières, 54% des doses sont issues de taureaux des programmes de sélection français et donc 46% de semences importées. Parmi ces doses importées, la Belgique est le plus gros fournisseur de doses étrangères notamment avec des doses de taureaux Blanc Bleu. Les trois quarts des doses issues des taureaux du Royaume-Uni (4% des IAP croisées viande) sont aussi des Blanc Bleu. Le quart restant se partage entre des taureaux de races Hereford, Limousine et Angus. Les Pays-Bas exportent majoritairement des doses de Blanc Bleu. Dans les autres pays on retrouve notamment les Etats-Unis, l’Irlande ou encore l’Allemagne pour des doses d’Angus majoritairement et quelques Hereford.