Savoir soigner, c’est observer, diagnostiquer et savoir ne pas traiter
Le bon usage des antibiotiques chez les agneaux et les chevreaux
Pourquoi
Les antibiotiques, ce n’est pas automatique … Ils ciblent uniquement les infections bactériennes et doivent être employés rigoureusement, dans ce cadre bien précis.
C’est là que le diagnostic prend toute sa place. Le vétérinaire est là pour vous aider dans la prise de décisions.
Comment
N’oublions pas : le premier examen de l’animal, les premiers gestes sont ceux de l’éleveur au chevet de son troupeau !
Dans un premier temps : examiner les animaux, noter leur comportement et leurs symptômes et utiliser cet outil indispensable qu’est le thermomètre.
Dès la mise bas, l'observation des nouveau-nés est informative. A titre d'illustration, retrouvez ici une méthode d'évaluation de la vigueur de l'agneau : facilité de naissance, faculté à téter, activité des nouveau-nés sont autant de critères à observer.
Puis, pour aller plus loin :
- Faire réaliser si nécessaire des autopsies par votre vétérinaire, faire des prélèvements (sang, fèces,…),
- Prévoir une visite plus complète par votre vétérinaire et vos conseillers (GDS, techniciens spécialisés) pour repérer les points critiques en termes d’alimentation, de gestion des bâtiments, de conduite du troupeau ou encore de soins.
Pour quels bénéfices
Les analyses de laboratoire peuvent permettre notamment d’identifier précisément les agents pathogènes responsables des infections et d’utiliser l’antibiotique de choix suite à un antibiogramme.
Les visites d’élevage, par une analyse globale des facteurs de risque, permettent d’identifier et de hiérarchiser les mesures de prévention à mettre en place à l’avenir, à court, moyen et long termes.
Travaux réalisés dans le cadre du plan EcoAntibio 2017