Le colostrum, aliment santé du chevreau
Limiter les antibiotiques ? Je mise sur la prévention
Comme le montrent des enquêtes conduites en élevage, la prise colostrale est des premières préoccupations des éleveurs caprins à l'issue de la mise bas.
L'infographie ci-jointe récapitule quelques points clés : précocité (un apport dans les 6 premières heures suivant la naissance), qualité (une valeur supérieure à 24% BRIX) et quantité (10 % du poids vif) sont les maîtres mots pour essayer d'améliorer le transfert des anticorps au chevreau.
La qualité de la prise colostrale s'anticipe : la santé et le bon état corporel de la chèvre vont contribuer à une meilleure vigueur du chevreau ou de la chevrette et à une tétée de qualité.
Selon la vigueur du chevreau et son appétit, selon les contraintes sanitaires de l’élevage (CAEV, mycoplasmoses), se posent également différentes questions sur la nature du colostrum à apporter (traitement thermique ou non, apports de colostrum d'origine bovine ou encore substituts) et sur ses modalités d'administration (tétée, biberon, sondage...).
Dans tous les cas, ces premiers gestes nécessitent une attention toute particulière.
Pour en savoir plus :
- le colostrum, un bien précieux à valoriser : http://sante-chevres.fr/spip.php?article65
- une plaquette réalisée par l'OMACAP
- un poster diffusé dans le cadre du salon Capr'Inov
- une vidéo sur les points clés de la maîtrise de la prise colostrale
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Ehrhardt N, Chaigneau P., Jourdain L., Baudry C. 2014. Réussite du transfert d’immunité passive et qualité du colostrum chez les caprins dans les Deux-Sèvres, Renc. Rech. Rum, 21.