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Les cours du beurre se replient - Tendances L&V n°375 septembre 2025

Publié le par Département économie IDELE - (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
Alors que les dynamiques ont été divergentes sur la première moitié de 2025, les cotations du beurre sont désormais orientées à la baisse chez les principaux exportateurs alors que les disponibilités sont plus importantes. En août 2025, les cours étasuniens du beurre ont affiché un net recul sur un mois (-9% /juillet 2025 et -31% /août 2024, à 4 338 €/t). En Nouvelle-Zélande, si la demande à l’export a longtemps soutenu les cours, la progression de l’offre sur le marché international pèse désormais sur les prix. La cotation du beurre y était en recul marqué (-4% /juillet 2025 mais +2% /août 2024, à 6 245 €/t). La baisse était moins forte pour l’UE (-2% /juillet 2025 et +2% /août 2024, à 7 137 €/t), où les importations ont nettement progressé tout comme, récemment, les fabrications.

 

Interview de Baptiste Buczinski, agro-économiste conjoncture laitière à IDELE

Sommaire du numéro 375

Viandes bovines :

L’offre baisse plus vite que la demande, tirant les prix et les importations

La baisse de l’offre à l’échelle européenne change les conditions dans lesquelles le marché évolue. La consommation recule à un rythme moindre que la production, tirant les prix vers le haut. Le JB O français s’achète à 6,47 €/kg de carcasse en septembre 2025, soit un euro de plus que le JB U à la même période l’an dernier. La tendance est la même sur tout le continent et pour toutes les catégories d’animaux. Les importations depuis le Mercosur profitent de cette situation. Avant même l’entrée en vigueur de l’accord, elles ont bondi de 80% en juillet, atteignant 33 000 téc sur le mois.

Lait de vache :

Hausse de la production mondiale de lait, repli des cours du beurre

La production de lait poursuit sa croissance dans la plupart des grands bassins, soutenue par l’Argentine et les États-Unis. Les cours du beurre s’orientent à la baisse, avec un recul plus marqué aux États-Unis et en Océanie. Dans l’UE, la collecte progresse, portée par l’Irlande, la Pologne, les Pays-Bas et la France, mais les prix affichent un léger repli. En France, la collecte estivale est restée bien orientée et le prix du lait a poursuivi sa progression, mais des incertitudes pèsent sur 2026.

 

Viande ovine :

Baisse de la cotation de l’agneau français durant l’été

Alors que la consommation estivale des ménages français en viande d’agneau est toujours faible, de nombreux agneaux étaient prêts à abattre au cœur de l’été. A l'automne 2024, la FCO avait en effet provoqué des soucis de reproduction chez nombre de brebis, décalant les naissances puis des sorties. Le marché s’est alors engorgé, pesant sur le cours français. A l'inverse en Nouvelle-Zélande, les agneaux manquent et les prix augmentent.

 

Lait de chèvre et viande :

Production en progression et prix du lait stable

Après un début d'année très en retrait, les livraisons de lait de chèvre ont repris des couleurs depuis mai, réduisant progressivement l'écart avec 2024 en cumul. Le prix du lait stable et les charges en léger recul soutiennent ce mouvement. Les fabrications restent dynamiques pour répondre à une consommation de fromages et de produits ultra-frais au lait de chèvre qui se maintient bien. 

 

Rendez-vous :

sur le site : https://tendances-lait-viande.fr

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Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.