Retour

Le cours français de l'agneau entame sa baisse saisonnière de façon tardive

Tendances Lait & Viande n°340 - juin 2022

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
Les tendances amorcées début 2022 se prolongent : abattages ralentis en France et en Espagne dans une moindre mesure, mais dynamiques en Irlande ainsi qu’au Royaume-Uni ; demande des ménages, hors contexte festif, affectée par l’inflation. En Nouvelle-Zélande, la production se rétablit depuis avril après avoir été nettement freinée par les effets du variant Omicron.

[Vidéo] Le cours français de l'agneau entame sa baisse saisonnière de façon tardive

Interview de Cassandre Matras, Chef de projet conjoncture ovine à l'Institut de l'Elevage

 

Sommaire du numéro 340

Viandes bovines :

Le manque de viande disponible se poursuit et soutient les cours

En Europe comme en France, le manque de disponibilités maintient les cotations des gros bovins finis à des niveaux élevés. Toutefois, l’inflation a commencé à impacter la consommation de viande bovine dans certains pays, même si cela est partiellement compensé par le bon démarrage de la saison touristique en Europe du Sud.

Partout on constate aussi des coûts de production particulièrement élevés, à l’instar de l’Espagne, inquiète pour le futur. En France comme aux Pays-Bas, les cours des veaux de boucherie ont entamé leur baisse saisonnière.

Les exports de maigre français reculent faute de disponibilités, avec des naissances allaitantes en net recul et des mises en place à l’engraissement robustes. Les envois de veaux laitiers vers l’étranger sont, eux, restés dynamiques jusqu’à fin avril.

 

Lait de vache :

Production ralentie malgré la hausse des prix

La production laitière est orientée à la baisse dans presque tous les bassins excédentaires, malgré des prix du lait historiquement élevés et haussiers. En premier dans l’UE-27, où seule la Pologne fait exception.

Les faibles disponibilités laitières se répercutent sur les marchés des commodités, en premier lieu sur celui du beurre, d’autant que la hausse saisonnière des fabrications a été limitée dans l’UE-27 et que la demande reste ferme, notamment en Asie.

En France, la flambée des cours des produits laitiers se répercute lentement sur les tarifs des fournisseurs et les prix au détail, qui progressent moins vite que dans les pays voisins. Heureusement, la revalorisation est plus nette sur les autres débouchés, en particulier sur les ingrédients vendus aux IAA ou exportés.

 

Viande ovine :

Des disponibilités limitées

Les tendances amorcées début 2022 se prolongent : abattages ralentis en France et en Espagne dans une moindre mesure, mais dynamiques en Irlande ainsi qu’au Royaume-Uni ; demande des ménages, hors contexte festif, affectée par l’inflation.

En Nouvelle-Zélande, la production se rétablit depuis avril après avoir été nettement freinée par les effets du variant Omicron.

 

Lait de chèvre et viande :

L’approvisionnement s’étoffe et les fabrications évoluent

Les importations des produits de report caprin s’orientent à la hausse, tout comme la collecte française de lait de chèvre. La ressource laitière s’étoffe en conséquence, mais la structure des fabrications évolue, avec les bûchettes en perte de vitesse.

Rendez-vous :

sur le site : https://tendances-lait-viande.fr

Accédez désormais directement et librement à tous les contenus.
A partir du mois de mai, vous n’avez plus besoin de vous identifier pour poursuivre la lecture de vos articles.
La newsletter vous avertit de la mise en ligne de chaque nouveau numéro. Si vous avez reçu cette newsletter, c’est que vous êtes abonné !
Si vous vous abonnez en ligne, n’oubliez pas de confirmer votre abonnement en cliquant sur le lien envoyé par mail.

par mail : notre équipe répond à toutes vos questions !

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.