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Juin 2025 : Toujours sec et ensoleillé au Nord mais plus agité dans le Sud

Note agro-climatique et prairies - Numéro 4

Publié le par Soline Schetelat (Institut de l'Elevage), Aurélie Madrid (Institut de l'Elevage), Marianne D'Azemar (Institut de l'Elevage), Charlotte Dehays (Institut de l'Elevage), Elise Cazeaux (Chambre Régionale d'Agriculture Nouvelle-Aquitaine), Silvère Gelineau (ARVALIS-Institut du Végétal)
Cultures fourragères Systèmes fourragers Gestion du pâturage Climat Bovin lait Bovin viande Caprin Equin Ovin lait Ovin viande
Mai 2025 a été dans la continuité des deux premiers mois du printemps météorologique (mars et avril). Les températures ont été plutôt douces, avec deux épisodes de chaleur en tout début et toute fin de mois entrecoupés de températures proches des normales. Les précipitations ont été déficitaires de l’ordre de 30 % à l’échelle du pays, avec encore d’importantes disparités entre régions. Sur l’ensemble de la saison, le nord de la France a été marqué par des conditions anticycloniques, avec peu de précipitations et des épisodes pluvieux rares, tandis que le sud du pays — notamment le Sud-Est et la Corse — a connu de fortes pluies.

Le manque de précipitations significatives sur la moitié nord de la France a freiné la croissance de l’herbe, qui reste inférieure aux niveaux habituels. Les chantiers de foin se sont déroulés dans des conditions globalement satisfaisantes, à l’exception de l’Ouest où l’instabilité météo a perturbé les récoltes sans pour autant apporter suffisamment de précipitations. Dans le Sud, la chaleur est revenue début juin, mais l’humidité des sols reste globalement correcte. En revanche, les récoltes de foin ont été plus complexes dans le Sud-Est, en raison de plusieurs épisodes pluvieux. Lorsque les coupes ont pu être réalisées à temps, la qualité est au rendez-vous, mais les volumes restent décevants. Face au manque de fourrage, la plupart des éleveurs ont déjà commencé à affourager leurs troupeaux et misent sur une repousse automnale pour reconstituer les stocks. Les maïs, quant à eux, poursuivent leur développement et tirent parti de chaque millimètre de pluie reçu.

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