Limites de la coproscopie
Chez les génisses comme chez les vaches adultes
Une coproscopie positive confirme la présence des parasites, mais l’absence d’œuf dans un examen coproscopique n’est pas synonyme d’absence de parasite chez le bovin (La seule conclusion que l'on peut tirer d'un résultat coproscopique négatif est que le niveau d'excrétion de l'animal est très faible, probablement inférieur au seuil de détection de la technique coproscopique utilisée)
Le résultat de la coproscopie quantitative n'est pas un bon reflet du niveau d'infestation réel de l'animal (charge parasitaire); sauf en cas de strongylose digestive clinique chez des animaux non immuns (cf. ci-dessus). Pour en savoir plus, cliquez ici
- Chez les génisses
En l'absence de signe clinique de strongylose digestive, rien ne prouve que l'on peut se reposer sur la coproscopie pour identifier qui et quand traiter pour maîtriser l'impact sur la croissance. Pour connaitre les raisons, cliquez ici.
A la rentrée en stabulation, la coproscopie ne permet pas d’évaluer les charges parasitaires des génisses et de déterminer si un traitement est nécessaire. Pour connaître les raisons, cliquez ici.
A cette date, pour savoir si un traitement est nécessaire, il faut préférer le dosage de pepsinogène sérique (voir fiche n°8b).
La coproscopie est inopérante pour confirmer une suspicion d’ostertagiose de type 2 (atteinte digestive sévère due aux larves de parasites qui émergent de la muqueuse de la caillette en fin d’hiver – début de printemps). (Pour en savoir plus sur l'ostertagiose, cliquez ici). Pour connaître les raisons, cliquez ici.
Chez les vaches laitières adultes
On ne peut pas se reposer sur la coproscopie pour identifier les vaches à traiter sélectivement contre les strongles digestifs, à savoir les vaches qui pourraient avoir une augmentation de production laitière après traitement contre ces parasites (Résultat CASDAR parasitisme). Pour connaître les raisons, cliquez ici.