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Le marché des veaux laitiers destinés l'engraissement est très dynamique en France depuis le début de l'année (Tendances L&V mai 2024)

Tendances Lait & Viande n°361 mai 2024

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
Les cours des veaux laitiers on atteint un niveau très élevé début mai, conséquence de la baisse des naissances et de la forte demande espagnole en veaux laitiers français. Les cours retrouvent ainsi leur schéma historique d’avant Covid-19, déjà esquissé l’année dernière.

[Vidéo] Le marché des veaux laitiers destinés l'engraissement est très dynamique en France depuis le début de l'année

Interview de Maximin Bonnet, agroéconomiste conjoncture broutards er veaux au sein du service Economie des filières à IDELE

 

 

Sommaire du numéro 361

Viandes bovines :

Ralentissement de la décapitalisation sur un an

Les cours des vaches en Europe se sont maintenus à un niveau élevé en mars, soutenus par la baisse de l’offre et une demande qui reste ferme. Sur un an, la décapitalisation marque le pas en France, tant en vaches allaitantes que laitières. Les prix des jeunes bovins finis en France poursuivent leur baisse saisonnière, tandis qu’ils restent élevés en Italie et en Espagne.

Côté Broutards, compte tenu de l’offre restreinte et des besoins en engraissement du marché national et des importateurs, les prix continuent leur ascension. Les exportations sont en recul vers l’Espagne et l’Italie.

Le recul des naissances, et la forte demande espagnole, tirent le prix des jeunes veaux laitiers à un niveau élevé début mai. La baisse saisonnière des cours du veau de boucherie a débuté en France et aux Pays-Bas. Mais si la production néerlandaise est dynamique avec des abattages en hausse, elle est légèrement en retrait début mai en France.

Lait de vache :

Coup d’arrêt pour la collecte française après un début de redressement

Après un début d’année 2024 en hausse, la dynamique de collecte française semble marquer le pas, affectée par une météo défavorable. Jusque-là, les performances à l’export de la filière française ont affiché une nette hausse en volume.

Sur le marché mondial, les cours des ingrédients laitiers connaissent des trajectoires divergentes : les cours mondiaux du beurre sont orientés à la hausse quand ceux de la poudre maigre patinent.

 

Viande ovine :

La baisse de la demande chinoise réoriente les flux néozélandais vers l’Europe

On observe depuis le début d’année une baisse de la demande chinoise qui se traduit par une réorientation des flux de l’Asie vers l’Europe. Alors que l’accord de libre-échange entre l’UE et la Nouvelle-Zélande est fraîchement entré en vigueur le 1er mai 2024, les professionnels de la filière s’inquiètent des potentiels effets d’un afflux de viande compétitive sur les prix français.

 

Lait de chèvre et viande :

Collecte de lait de chèvre toujours en retrait

La collecte de lait de chèvre est toujours en retrait d’environ 2% en mars par rapport à son niveau de 2023. Seuls les Pays de la Loire affichent une production en hausse. Les autres bassins laitiers, notamment la zone historique de Nouvelle-Aquitaine, sont en recul. Côté entreprises, les stocks sont toujours élevés alors que les importations sont faibles et la consommation peu dynamique même si elle reste positive.

En viande caprine, l’approvisionnement en chevreaux pour les fêtes de Pâques a été assuré malgré sa date avancée dans le calendrier. Les poids carcasse ont été en conséquence un peu plus légers. Le prix du chevreau de 11kg a été légèrement inférieur à celui de 2023.

Rendez-vous :

sur le site : https://tendances-lait-viande.fr

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