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La décapitalisation du cheptel bovin s’accélère

Tendances Lait & Viande n°350 - mai 2023

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
En France, la décapitalisation du cheptel se poursuit. Les abattages ont nettement reculé en avril, y compris en veau de boucherie, ce qui soutient les prix. Une exception : le cours des vaches laitières, qui s’érode sous la pression de la viande importée. Les naissances allaitantes et les exports de broutards demeurent limités. En veau laitier, les exports restent importants, soutenus par la demande espagnole. Les pluies du mois de mai en France ont bien reverdi les prairies, mais les coûts de production étaient encore en élevés en mars. En Europe, les abattages de vaches et de JB sont en recul, faute d’offre là aussi. Les cours des JB européens, dont allemands, sont donc soutenus malgré l’inflation.

[Vidéo] La décapitalisation du cheptel bovin s'accélère

Interview de Caroline Monniot, chef de projet conjoncture bovins viande et études économiques au sein du service Economie des filières à IDELE

 

Sommaire du numéro 350

Viandes bovines :

L’offre encore réduite soutient les cours

En France, la décapitalisation du cheptel se poursuit. Les abattages ont nettement reculé en avril, y compris en veau de boucherie, ce qui soutient les prix. Une exception : le cours des vaches laitières, qui s’érode sous la pression de la viande importée.

Les naissances allaitantes et les exports de broutards demeurent limités. En veau laitier, les exports restent importants, soutenus par la demande espagnole.

Les pluies du mois de mai en France ont bien reverdi les prairies, mais les coûts de production étaient encore en élevés en mars.

En Europe, les abattages de vaches et de JB sont en recul, faute d’offre là aussi. Les cours des JB européens, dont allemands, sont donc soutenus malgré l’inflation.

Lait de vache :

La collecte française décroche

En France, la production décroche, malgré un prix du lait encore relativement élevé, ce qui se répercute sur la balance du commerce extérieur.
Dans l’UE-27, la reprise de la production laitière semble tourner court. Face à une demande européenne affectée par la flambée des prix au détail, les exportations de produits laitiers retrouvent de la vigueur.

Sur la scène internationale, les marchés des principaux ingrédients semblent momentanément bien ajustés entre des disponibilités plus abondantes chez les trois principaux exportateurs et une demande plutôt ferme et croissante dans les bassins déficitaires.

 

Viande ovine :

Commerce (trop) calme après les fêtes religieuses

Le Ramadan puis Pâques passés, les ventes de viande d’agneau ont de nouveau fléchi, alourdissant les marchés et pesant sur les cotations des agneaux lourds en France, en Irlande et au Royaume-Uni. La forte demande du Moyen-Orient soutient en revanche le prix de l’agneau lourd espagnol. En Nouvelle-Zélande, le prix reste à l’inverse à de bas niveaux depuis le début de l’année.

 

Lait de chèvre et viande :

Repli significatif des disponibilités en lait de chèvre au 1er trimestre

Au 1er trimestre, la collecte nationale de lait de chèvre a été stable, tandis que les importations ont nettement baissé. En mars, les transformateurs ont ainsi réduit leurs fabrications face à une demande des ménages qui continue de fléchir.

Rendez-vous :

sur le site : https://tendances-lait-viande.fr

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Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.