Le manque d'offre soutient le cours de l'agneau français - Tendances L&V n°373 juin 2025
Interview de Cassandre Matras, agro-économiste conjoncture ovine à IDELE
Sommaire du numéro 373
Viandes bovines :
Le manque de bovins tire les prix
Le manque d’animaux s’inscrit dans la durée en France comme dans le reste de l’Europe. Les prix des gros bovins maigres et finis continuent donc de grimper. La forte baisse des abattages de veaux en Europe, en particulier aux Pays-Bas, a sonné la fin de la baisse saisonnière des cours, sauf en France, où elle est cependant tardiv. Le cours des jeunes veaux laitiers atteint des niveaux inégalés depuis près de vingt ans. La consommation par bilan de viande bovine a reculé au premier quadrimestre, en lien avec la baisse du disponible et une inflation supérieure au reste des produits alimentaires.
Lait de vache :
Reprise timide de la collecte française et consommation dynamique
En France, exception faite du bio, la collecte laitière est repartie à la hausse au printemps grâce notamment à une météo favorable. Les ventes de produits laitiers en magasins demeurent solides. Toutefois, les produits laitiers bio restent sous pression, bien que certains segments montrent des signes de reprise. Aux États-Unis, les cours du beurre se sont jusqu’ici dépréciés. La compétitivité des produits US a été amplifiée par une parité euro/dollar favorable qui a stimulé les exportations de beurre. Ce dynamisme a finalement conduit à un redressement récent des cours du beurre.
Viande ovine :
Envois dynamiques pour la plupart des gros exportateurs début 2025
Si l’Irlande fait preuve d’exception avec une production en net recul ne lui permettant pas d’augmenter ses envois, les autres gros exportateurs européens de viande ovine que sont l’Espagne et le Royaume-Uni, voient à l’inverse leurs expéditions reprendre des couleurs en ce début d’année 2025. La Nouvelle-Zélande et l’Australie augmente également leurs envois. Reste à voir si cela viendra impacter les prix sur les marchés d’import.
Lait de chèvre et viande :
Second départ pour la production laitière
Alors que la collecte de lait de chèvre a été très en retrait sur les trois premiers mois de l'année, avril et mai montrent un frémissement dans les livraisons. Les fourrages tout justes récoltés sont de meilleure qualité et la météo est plus favorable à la production laitière. Les fabrications de fromages et d'ultra-frais sont en hausse et la consommation reste dynamique. Côté viande caprine, la campagne du chevreau de Pâques s'est achevée sur une légère baisse du nombre de têtes mais une hausse en volume.
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Rendez-vous :
sur le site : https://tendances-lait-viande.fr
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