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Fermeté des cours des broutards

Tendances Lait & Viande n°347 - février 2023

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
Les prix des bovins finis – veaux et gros bovins – sont stables à de hauts niveaux, en réponse au manque d’offre sur le marché français. Ils restent toutefois inférieurs à leur prix de revient étant donnée la forte hausse des charges. Seules les cours des vaches laitières ont perdu quelques centimes sur les premières semaines de l’année, dans le sillage des prix européens. La demande est ferme pour les veaux laitiers et broutards destinés à l’engraissement, que ce soit en France ou à l’export, alors que l’offre est en retrait. Les prix des bovins maigres progressent.

[Vidéo] fermeté des broutards

Interview d'Ilona Blanquet, agro-économiste - conjoncture broutards et veaux à IDELE

 

 

Sommaire du numéro 347

 

 

Viandes bovines :

Le manque d’offre soutient les cours

Les prix des bovins finis – veaux et gros bovins – sont stables à de hauts niveaux, en réponse au manque d’offre sur le marché français. Ils restent toutefois inférieurs à leur prix de revient étant donnée la forte hausse des charges. Seules les cours des vaches laitières ont perdu quelques centimes sur les premières semaines de l’année, dans le sillage des prix européens.

La demande est ferme pour les veaux laitiers et broutards destinés à l’engraissement, que ce soit en France ou à l’export, alors que l’offre est en retrait. Les prix des bovins maigres progressent.

 

Lait de vache :

Le retournement de conjoncture se précise

La production de lait demeure en nette hausse chez les exportateurs de l’hémisphère Nord, ce qui compense les baisses de production de l’hémisphère Sud. La reprise de production accroît les disponibilités en ingrédients laitiers et met la pression sur des marchés confrontés à des acheteurs attentistes et à une demande plutôt molle.

Logiquement le prix du lait devrait se déprécier dans les prochains mois, plus ou moins rapidement selon les pays, en premier lieu en Europe du Nord où la production laitière a été relancée.
En France, les fondamentaux de l’économie laitière semble déréglée. D’un côté, la production de lait conventionnel recule malgré des prix historiquement élevés. De l’autre, celle de lait bio croît toujours, certes modérément, face une demande intérieure toujours déprimée, ce qui accentue la part de lait déclassé.

 

Viande ovine :

La baisse des achats pèse sur les marchés

En France, la baisse des abattages permet le maintien d’une cotation historiquement élevée, face à une demande morose. En Irlande comme au Royaume-Uni, cette baisse de la demande encombre les marchés et pèse sur la cotation.

En Espagne, l’export d’ovins vifs, dynamique, permet d’alléger le marché et de maintenir, comme en France, la cotation de l’agneau au-dessus du niveau des années précédentes.

 

Lait de chèvre et viande :

Hausse moins rapide du prix du lait que des charges

La fin de l’année 2022 est marquée par la poursuite de la dynamique de production laitière et une revalorisation du prix du lait, qui reste néanmoins faible par rapport à la hausse des charges.

Cette situation entrainant une dégradation importante des marges des producteurs, n’a pu laisser indifférents les syndicats qui appellent à une nouvelle revalorisation du prix du lait.

Rendez-vous :

sur le site : https://tendances-lait-viande.fr

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Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.