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Valorisation des coproduits d’industries agro-alimentaires d’Occitanie

Publié le par Benoit Rouillé (Institut de l'Elevage), Aude BONNEFOUS (ENSA Toulouse), Laura CATHALA (ENSA Toulouse), Laura CHAUMONNOT (ENSA Toulouse), Estelle DUBARRY (ENSA Toulouse), Clément GIRARD (ENSA Toulouse), Lucie LOUBIERE (ENSA Toulouse), Marie SAINT-JEVEINT (ENSA Toulouse)
Alimentation - Abreuvement Bovin lait Ovin lait Bovin viande Ovin viande
L’Occitanie est la deuxième région agricole du territoire français et l’élevage représente près de 49 % des exploitations agricoles. Mais l’Occitanie concentre aussi de nombreuses industries agro-alimentaires IAA, dont des micro-brasseries, qui génèrent des quantités non négligeables de coproduits (drêches, déchets de fruits et légumes). Dans ce contexte, une étude commanditée par le Comité National des Coproduits dresse le bilan de la disponibilité des coproduits de trois filières d'IAA (brasserie, boulangerie-pâtisserie-biscuiterie et fruits et légumes) et cherche à connaître leurs natures, leurs caractéristiques ainsi que leurs modes de valorisation existants et potentiels, notamment en alimentation animale.

L’objectif de ce projet était d’identifier l’importance de la ressource en coproduits en région Occitanie, potentiellement utilisable pour se substituer à des matières premières dans la ration des animaux d'élevage. La région Occitanie a un fort potentiel en termes de volume de coproduits. 1 454 tonnes de coproduits provenant de brasseries indépendantes ont été recensées. En théorie et selon l'expérience d'un éleveur, la ressource de drêches permettrait de complémenter la ration de 3 500 vaches pendant un an. Au vu de la taille des brasseries, cette valorisation des coproduits semble pouvoir se faire uniquement à une échelle locale. En effet, la solution la plus viable pour les deux parties paraît être une collaboration directe entre un brasseur et les éleveurs situés dans son environnement proche. Néanmoins, si la brasserie augmente sa capacité de production, ce type de collaboration semble montrer ses limites. En effet, les éleveurs ne pourront plus absorber l’ensemble de la production de coproduits. Pour les filières fruits et légumes et boulangerie-pâtisserie-biscuiterie, l’enquête n’a pas permis de déterminer un volume, par extrapolation, de la quantité de coproduits disponibles.