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Production et prix des gros bovins finis (Tendances L&V octobre 2024)

Tendances Lait & Viande n°365 octobre 2024

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
La décapitalisation se poursuit. Au 1er septembre, la France comptait 3,38 millions de vaches allaitantes, soit 53 000 de moins qu’un an plus tôt (ou -1,5%) et 600 000 de moins qu’il y a huit ans (-15%). A cela s’ajoutaient 3,30 millions de vaches laitières, soit 47 000 de moins qu’au 1er septembre 2023 (ou -1,4%) et 411 000 de moins qu’au 1er septembre 2016 (-11%). Au total, la France a donc perdu plus d’un million de vaches en huit ans, soit un recul du cheptel reproducteur de 13%. Rebond conjoncturel des abattages en début d’automne : sur les six dernières semaines connues (36 à 41), les abattages de gros bovins sont en hausse sur un an (+5% /2023 d’après l’indicateur hebdomadaire de Normabev).

 

Interview de Caroline Monniot, chef du service Economie des filières à IDELE

Sommaire du numéro 365

Viandes bovines :

Demande dynamique et offre en retrait

Le dynamisme des abattages dans certains États membres (JB en Espagne, en France et en Pologne, vaches de réformes en Irlande et en France, veaux aux Pays-Bas) ne suffit pas à combler la baisse de production des autres pays.

La demande étant dynamique en Europe et dans le pourtour méditerranéen, les cours des bovins gras restent globalement orientés à la hausse. Les broutards suivent la même tendance, tirés par la baisse des disponibilités en maigre et le dynamisme de l’engraissement. Seuls les prix des veaux laitiers connaissent depuis fin août leur chute saisonnière.

Lait de vache :

Le prix du lait à la production orienté à la hausse

En France, la collecte a rebondi cet été. Le prix du lait s’est redressé et les exportations sont dynamiques.

Sur les marchés mondiaux, les prix des fromages sont orientés à la hausse. Les cours des ingrédients suivent des trajectoires différentes mais les cours du beurre restent soutenus.

 

Viande ovine :

Des cours européens élevés qui illustrent un manque d’agneaux

Les cotations en France, au Royaume-Uni, en Irlande et en Espagne restent bien au-dessus de leur niveau des années précédentes à l’automne 2024, ce qui s’explique par un marché particulièrement tendu : l’offre en viande ovine est modeste tandis que la demande à l’export semble se maintenir.

 

Lait de chèvre et viande :

Approvisionnements des transformateurs de lait de chèvre en baisse continue

Entre le recul continu de la collecte de lait de chèvre et le moindre recours aux importations, l’approvisionnement des transformateurs est en retrait depuis le début de l’année. Dans le même temps, sur les huit premiers mois de l’année, la consommation de fromages de chèvre en grande surface est en légère hausse. Cela s’est traduit en août par la première baisse du stock de produits de report caprin d’un mois sur l’autre depuis janvier.

Rendez-vous :

sur le site : https://tendances-lait-viande.fr

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Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.