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Novembre 2023 : Un automne sec puis humide qui complique le pâturage mais des granges bien remplies

Note agro-climatique et prairies - Numéro 7

Publié le par Soline Schetelat (Institut de l'Elevage), Aurélie Madrid (Institut de l'Elevage), Marianne D'Azemar (Institut de l'Elevage), Julien Fradin (Institut de l'Elevage), Brendan Godoc (Institut de l'Elevage), Blandine Fagot, Silvère Gelineau (ARVALIS-Institut du Végétal)
Cultures fourragères Gestion du pâturage Pastoralisme Systèmes fourragers
La série des records continue : septembre 2023 a été le plus chaud jamais enregistré depuis 1900 et le mois d’octobre se retrouve sur la deuxième marche du podium après octobre 2022. Si la pluie s’est fait attendre jusqu’à mi-octobre, retardant notamment les semis de prairie, elle a fait son grand retour sous forme d’épisodes intenses. En octobre, le cumul pluviométrique mensuel à l’échelle nationale est excédentaire de 40 % par rapport à la normale mensuelle.

Côté pousse de l’herbe, après un été plutôt favorable en raison des conditions humides, elle a marqué un coup d’arrêt en septembre avant de repartir progressivement avec le retour de la pluie. Certains éleveurs ayant bénéficié d’orages en septembre ont pu continuer (ou reprendre) le pâturage tandis que les moins chanceux ont dû affourager. Avec le retour prolongé et intense de la pluie, les conditions de portance se sont rapidement dégradées et la saison de pâturage s’est terminée sur certaines régions à partir de mi-octobre. Les ensilages de maïs sont globalement satisfaisants cette année, tant en termes de quantité que de qualité. Les granges et les silos sont pleins, d’un fourrage de faible qualité le plus souvent dans la moitié Sud de la France à cause de la persistance des pluies au moment des foins, mais les éleveurs abordent cet hiver sereinement.

Cette note est la dernière de l'année, que vous soyez un lecteur régulier ou occasionnel votre avis nous intéresse !

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