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Marché des grains : calme et tendance baissière

Tendances Lait & Viande n°346 - janvier 2023

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
Décembre et janvier sont, avec la traditionnelle trêve des affaires pendant les fêtes, des mois de répit sur les marchés des matières premières. Le renforcement de l’euro face au dollar pénalise l’attractivité des origines européennes et amorce une conjoncture plutôt baissière en céréales. La demande s’est tassée en huile et en tourteau, entrainant aussi les matières azotées vers une baisse des prix.

[Vidéo] Marché des grains : calme et tendance baissière

Interview de Mathilde le Boulch, ingénieure d'études économiques "Marchés de l'alimentation animale et des matières premières" (Ifip, Itavi, Idele)

 

Sommaire du numéro 346

 

Viandes bovines :

Prix et charges toujours élevés

Inflation, baisse de production, hausse des importations… 2022 a été une année particulière pour les filières bovines. Les cotations ont connu une hausse significative, tout autant que les charges. Cette situation ne permet pas d’enrayer la décapitalisation. En ce début d’année 2023, la tendance reste la même.
Les cours des gros bovins finis comme maigres sont soutenus par le manque d’offre alors que les charges restent élevées. La situation est similaire en veau de boucherie. Enfin, la production de veaux nourrissons reste très dépendante du marché espagnol.

 

Lait de vache :

Des signaux faibles préoccupants

En France, la collecte fléchit de nouveau malgré un prix du lait stabilisé et une marge laitière plutôt stimulante. La consommation de produits laitiers par les ménages baisse aussi, mais moins nettement qu’en Allemagne, sous l’effet d’une hausse plus modérée des prix au détail.

En Europe de Nord, la production laitière est en revanche bien relancée grâce à un prix du lait encore plus élevé qu’en France. Malgré cela, l’UE-27 demeure peu offensive sur le marché mondial, après avoir perdu du terrain en 2022. La demande internationale en produits laitiers demeure relativement faible, notamment du fait de la moindre demande chinoise. De plus les exportateurs européens ont été peu offensifs face à la concurrence états-unienne.

 

Viande ovine :

Réorientation des flux mondiaux en 2022

Les importations chinoises de viande ovine, principalement en provenance d’Océanie, sont reparties à la hausse au 2nd semestre 2022. Elles avaient nettement reculé d’une année sur l’autre au 1er semestre 2022, en raison d’une accumulation des stocks de viande (restrictions liées au Covid-19). Les exportations néozélandaises vers l’UE-27 ont parallèlement rebondi en 2022.

 

Lait de chèvre et viande :

Le marché du chevreau mieux équilibré fin 2022

Des disponibilités peu abondantes ont soutenu la cotation de la viande de chevreau face à une demande plutôt ferme lors des fêtes de fin d’année 2022.

Malgré la baisse des expéditions françaises de viande caprine sur le marché européen, le secteur continue de bénéficier de la dynamique de prix, notamment en cette fin d’année.

Rendez-vous :

sur le site : https://tendances-lait-viande.fr

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