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Les dynamiques de collectes laitières restent divergentes (Tendances L&V avril 2024)

Tendances Lait & Viande n°360 avril 2024

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
Depuis le début de 2024, la production mondiale semble se redresser timidement avec des prix orientés en hausse, d’ampleur toujours limitée cependant. Les dynamiques restent divergentes chez les principaux fournisseurs du marché mondial. Dans l’UE, la collecte de lait a poursuivi la tendance baissière amorcée au second semestre 2023, dans le sillage du décrochage de la collecte irlandaise. A contrario, la collecte polonaise a affiché une belle progression. En France, la situation s’améliore même si la reprise reste encore timide.

[Vidéo] Les dynamiques de collectes laitières restent divergentes

Interview de Baptiste Buczinski, agroéconomiste conjoncture laitière au sein du service Economie des filières à IDELE

Sommaire du numéro 360

Viandes bovines :

L’offre restreinte soutient les cours

Les cours des vaches sont orientés à la hausse en France comme dans le reste de l’Europe. Ceux des jeunes bovins se tiennent bien dans une grande partie des États membres grâce à des ventes en carcasses vers les pays méditerranéens qui perdurent malgré la fin du Ramadan. Les prix des broutards bénéficient d’une offre toujours restreinte en France.

En veaux gras, le marché est équilibré, tant en France qu’aux Pays-Bas. Les jeunes veaux laitiers voient leurs cours poursuivre leur hausse saisonnière, dans un contexte d’offre faible du fait de la décapitalisation et de la hausse du sexage.

Lait de vache :

Les dynamiques de collectes laitières restent divergentes

Depuis le début de 2024, la production mondiale semble se redresser timidement avec des prix orientés en hausse, d’ampleur toujours limitée cependant. Les dynamiques restent divergentes chez les principaux fournisseurs du marché mondial.

Dans l’UE, la collecte de lait a poursuivi la tendance baissière amorcée au second semestre 2023, dans le sillage du décrochage de la collecte irlandaise. A contrario, la collecte polonaise a affiché une belle progression. En France, la situation s’améliore même si la reprise reste encore timide.

 

Viande ovine :

La concurrence est forte sur le marché de l’agneau

Sur les deux premiers mois de 2024, les importations chinoises de viande ovine sont en hausse d’une année sur l’autre et, bien que la Nouvelle-Zélande reste son premier fournisseur en viande ovine avec plus de la moitié des parts de marché, ses envois vers ce géant asiatique sont en baisse.

L’Australie, plus compétitive, voit au contraire ses exports vers la Chine progresser sur la période. La Nouvelle-Zélande redirige alors ses flux vers le marché nord-américain mais aussi vers le Royaume-Uni et l’Union européenne. Sur le marché communautaire, l’Irlande joue des coudes mais la concurrence de l’Océanie et du Royaume-Uni semble trop forte.

 

Lait de chèvre et viande :

La consommation de fromages de chèvre soutenue par les marques de distributeurs

Début février, la consommation globale de fromages de chèvre se maintient toujours à son niveau de 2023. Le niveau élevé des stocks chez les transformateurs se réduit progressivement alors que l’approvisionnement est en légère baisse entre une collecte qui peine à démarrer et des importations en fort recul. L’IPAMPA poursuit sa lente décrue amorcée début 2023.

Rendez-vous :

sur le site : https://tendances-lait-viande.fr

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