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Collecte de lait de chèvre en baisse, mais bonne dynamique des fabrications (Tendances L&V juin 2024)

Tendances Lait & Viande n°362 juin 2024

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
Alors que la collecte de lait de chèvre est en retrait sur ce début d’année 2024 par rapport à 2023, les signes d’une timide reprise de la consommation apparaissent dans les données d’achats des ménages. Cela se traduit par des fabrications dynamiques de fromages et d’ultra-frais au lait de chèvre. Alors que les charges décroissent lentement, le prix du lait français se maintient légèrement au-dessus de son niveau de 2023. Chez nos voisins espagnols et néerlandais, la situation semble plus compliquée, avec un prix du lait en fort recul.

[Vidéo] Collecte de lait de chèvre en baisse, mais bonne dynamique des fabrications

Interview de Virginie Hervé-Quartier, chargée d'études économiques au service Economie des filières à IDELE

Sommaire du numéro 362

Viandes bovines :

Manque d’offre persistant

Les marchés de la viande bovine et du maigre restent globalement marqués par le manque d’offre due à une décapitalisation persistante.

Côté viande, la consommation semble revenir dans un contexte de ralentissement de l’inflation, couverte de plus en plus par les imports du fait des faibles disponibilités. Conjuguée au dynamisme de l’export de viande vers les pays tiers méditerranéens, cette situation entraînent une stabilité ou une hausse des cours des gros bovins finis dans toute l’Europe.

Les cours des bovins maigres connaissent la même dynamique haussière du fait de la réduction des effectifs disponibles . Seule exception, les cours des veaux de boucherie ont entamé leur baisse saisonnière à l’approche de l’été.

Lait de vache :

Production mondiale stable mais dynamiques contrastées

Depuis le début de l’année 2024, la production mondiale est très proche des niveaux de 2023. Toutefois, les tendances de collecte diffèrent entre les principaux pays exportateurs : forte diminution en Argentine, baisses plus modérées en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis, et augmentation en UE et Australie. Des variations significatives sont observées en UE : augmentation notable en Pologne mais baisse importante en Irlande. En Chine, bien que la production laitière continue de croître, la consommation domestique ne suit pas, entraînant une surproduction et une plus faible présence sur le marché mondial.

En France, la collecte de lait a augmenté, soutenue par l’excellente qualité des fourrages. Le prix du lait et les coûts restent globalement stables et ne devraient pas beaucoup évoluer dans les prochains mois.

 

Viande ovine :

Les élections législatives font exploser le prix de l’agneau britannique

En moyenne de mars à avril 2024, la cotation en euros de l’agneau lourd britannique a surpassé celle de l’agneau français. La nette baisse de la production au Royaume-Uni tire le cours vers le haut et ce, malgré l’explosion de leurs importations de viande ovine. L’appréciation de la livre face à l’euro, en réaction aux élections législatives anticipées en France, accentue l’augmentation du prix de la viande britannique importée en France.

 

Lait de chèvre et viande :

Maintien du prix du lait en France, forte baisse en Espagne et aux Pays-Bas

Alors que la collecte de lait de chèvre est en retrait sur ce début d’année 2024 par rapport à 2023, les signes d’une timide reprise de la consommation apparaissent dans les données d’achats des ménages. Cela se traduit par des fabrications dynamiques de fromages et d’ultra-frais au lait de chèvre. Alors que les charges décroissent lentement, le prix du lait français se maintient légèrement au-dessus de son niveau de 2023. Chez nos voisins espagnols et néerlandais, la situation semble plus compliquée, avec un prix du lait en fort recul.

Rendez-vous :

sur le site : https://tendances-lait-viande.fr

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