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[2016] Bilan OMACAP 2016 : suivi des dominantes sanitaires affectant la filière caprine

Présentation réalisée par l'OMACAP dans le cadre de la Journée Sanitaire Caprine UMT SPR et OMACAP

Publié le par Nicolas Ehrhardt (OMACAP)
Santé Caprin
Dispositif d’épidémiosurveillance basé sur la valorisation des bilans sanitaires renseignés par des vétérinaires spécialisés caprins.

Un dispositif pour identifier les maladies caprines dominantes et hiérarchiser les actions collectives à entreprendre

            

Un dispositif d'épidémiosurveillance, élaboré par l'Anses de Niort et basé sur la valorisation des bilans sanitaires renseignés par des vétérinaires spécialisés caprins, a été mis en place. Il vise à identifier et suivre les principales maladies affectant les élevages caprins et ainsi permettre de définir les actions sanitaires collectives devant être entreprises pour améliorer la situation sanitaire des troupeaux.

           

Ces résultats globaux sont complétés par des enquêtes ciblées permettant d’affiner la description de l’impact et des facteurs de risques des maladies prioritaires identifiées (paratuberculose, gestion et apport du colostrum…).

               

Ces éléments permettent ainsi de développer des outils de gestion pour ces maladies (plans de lutte, documents d’information…) et quand cela est nécessaire, de promouvoir la mise en œuvre d’actions de recherche. Le périmètre des observations concerne principalement le Poitou-Charentes, mais de nouvelles régions représentant d’autres typologies d’élevages commencent à participer, à l’exemple de la Bretagne.

 

Un bilan qui conforte les résultats obtenus en 2012 et 2014

               

Ce 3ème bilan conforte les constats des 2 premiers bilans de l’OMACAP, réalisés en 2012 et 2014, bien que l’échantillon d’élevages suivis ne soit pas strictement identique.

  • Les diarrhées néonatales et la pathologie respiratoire des chevrettes sont citées comme dominantes dans près d’un élevage sur deux.
  • Chez les adultes, les maladies nutritionnelles et métaboliques et les affections mammaires restent les maladies les plus souvent jugées pénalisantes (environ un élevage sur trois), avec néanmoins un net recul de l’impact de la toxémie de gestation, mieux maîtrisée grâce à l’amélioration des programmes nutritionnels au tarissement dans les élevages suivis.
    L’impact de la paratuberculose baisse également, cette maladie étant pénalisante dans 9% des élevages contre 20% en 2012. Ce résultat est attribué à la mise en place progressive de la vaccination contre cette maladie.
    D’autres maladies sont moins fréquemment citées comme dominantes (9% des élevages pour les mycoplasmes, 5% pour le CAEV, 3% pour la fièvre Q), mais leurs conséquences dans les élevages concernées peuvent être très sérieuses.

                

Le dispositif OMACAP de valorisation des bilans sanitaires bénéficie de la participation volontaire des vétérinaires de la FRGTV Poitou-Charentes et du GDS Bretagne.

L’OMACAP bénéficie du soutien financier l’ANICAP et de la région Nouvelle-Aquitaine.

           

Pour plus d'information :

Contact : Nicolas Ehrhardt

nicolas.ehrhardt.frgds-pc(at)reseaugds.com

 

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