Retour

Les techniques pour bien traire

Publié le par Renée de Crémoux (Institut de l'Elevage), Alice Hubert, Jean-Louis Poulet (Institut de l'Elevage)
Bien-être Santé Traite Caprin
Pour organiser et mener correctement le chantier de traite, le trayeur mobilise de nombreuses compétences. Sont ici présentées quelques recommandations pour l’aider dans ce travail.

De nombreuses tâches sont assignées aux éleveurs lors de la traite. Il en va de l’ordre de traite jusqu’au soin des animaux. Par habitude, parce que les gestes répétés quotidiennement finissent parfois par être réalisés machinalement, certaines dérives apparaissent. Le matériel mis à disposition aujourd’hui dans les élevages impose des manipulations différentes de celles d’autrefois. La main d’œuvre disponible évolue. Les troupeaux s’agrandissent. La situation sanitaire peut également évoluer et nécessiter d’adapter les pratiques ou encore les critères d’allotement. L’ensemble de ces évolutions et la survenue de nouvelles contraintes, sont insuffisamment pris en compte.

Pour ces raisons, il est parfois utile de remettre à plat l’organisation du chantier et parfois même les pratiques ou les gestes de la traite. Il s’agit d’améliorer les conditions de traite aussi bien pour le trayeur que pour les animaux, mais aussi d’adopter des pratiques qui permettent de limiter l’agression de la mamelle et du trayon, les risques de contamination du lait ou de transmission des infections de la mamelle.

 

Cette rubrique détaille donc dans un premier temps l’organisation du chantier de traite. Des articles sont ensuite consacrés aux bonnes pratiques à adopter pendant la traite.

 

Enfin, pour mieux analyser les conditions de traite, il est parfois nécessaire de conduire un diagnostic spécifique. Celui-ci requiert généralement une visite de traite (assistance traite) pour laquelle l’appui de conseillers s’avère souvent utile en raison de la prise de distance qu’elle implique. Conseillers traite et/ou élevage pourront ainsi aiguiller l’éleveur sur les modifications à mettre en place pour résoudre tout ou partie du problème rencontré. Par ailleurs, l’œil de l’éleveur et sa connaissance du troupeau sont bien évidemment des éléments essentiels. Il est important qu’il connaisse les postes d’observation ciblés à l’occasion de la visite de traite car le trayeur est toujours le plus à même de repérer précocement toute anomalie et d’y remédier avant que la situation ne se dégrade de manière trop importante. L’ensemble de ces éléments fait l’objet d’un troisième volet.

 

Rappelons que pour en savoir plus sur les mammites et les méthodes préventives et curatives qui existent, il est possible de se référer au dossier spécial mammites caprines sur ce même site.