[Optialibio] L'autonomie alimentaire : définitions
Publié le
par
Loïc Madeline, Myriam Vallas (Pole AB Massif central)
Face à la volatilité des prix des intrants et aux aléas climatiques de plus en plus fréquents, l'autonomie alimentaire peut devenir un enjeu d'importance pour les exploitations d'élevage, notamment en agriculture biologique. Pour ces derniers, les coûts élevés d'approvisionnement conduisent souvent à une recherche d'autonomie maximale, poussée également par les exigences du cahier des charges AB.
Mais qu'est ce que l'autonomie alimentaire d'un élevage et comment se calcule-t-elle ?
L'autonomie alimentaire : définitions générales
L’autonomie alimentaire correspond au rapport entre les ressources (fourrages et concentrés) produites sur la ferme et le besoin alimentaire du troupeau pour assurer un objectif de production fixé par l'éleveur.
L'autonomie alimentaire peut donc se résumer à la part des besoins du troupeau couverte par les ressources produites sur la ferme.
Elle se calcule de la manière suivante :
Elle peut se décliner en trois types d’autonomie, qui peuvent elles-mêmes porter sur les fourrages, les concentrés ou sur la totalité de la ration :
- L’autonomie alimentaire massique qui évalue la capacité de l'exploitation à couvrir les besoins du troupeau en quantité. Elle s’exprime en tonnes de Matière Sèche (MS).
- L’autonomie alimentaire énergétique qui évalue la capacité de l'exploitation à couvrir les besoins du troupeau en énergie. Elle s'exprime en Unité Fourragère (UF).
- L’autonomie alimentaire protéique qui évalue la capacité de l'exploitation à couvrir les besoins du troupeau en protéines. Elle s'exprime en kg de Matière Azotée Totale (MAT).
L'autonomie alimentaire dans Optialibio...
Le projet Optialibio se concentre sur 3 indicateurs de l'autonomie alimentaire, tous exprimés en quantité d'aliments (t de MS) :
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