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Offre et demande de viande de veau ralenties

Tendances Lait & Viande n°352 - juillet/août 2023

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
En juin, le retour des beaux jours a réduit la demande en viande de veau, viande davantage consommée en hiver En conséquence, la production abattue a reculé et les cotations ont poursuivi leur baisse saisonnière, tant en France qu’aux Pays-Bas. L’accalmie constatée depuis un an sur les cours des matières premières permet une détente sur les prix des aliments d’engraissement des veaux.

[Vidéo] Offre et demande de viande de veau ralenties

Interview de Maximin Bonnet, agroéconomiste conjoncture broutards et veaux au sein du service Economie des filières à IDELE

Sommaire du numéro 352

Viandes bovines :

Offre restreinte en viande comme en maigre

Les cheptels bovins et les naissances poursuivent leur recul, de même que les abattages et les exportations de viande et de vif.
L’inflation et les fortes chaleurs en Europe du Sud pèsent sur la demande et sur les prix européens des bovins finis. En France, les vaches laitières et les jeunes bovins pâtissent se ce contexte baissier, mais le manque d’offre soutient les prix des vaches allaitantes et des broutards. La cotation du veau de boucherie poursuit sa baisse saisonnière.

Lait de vache :

Signaux contrastés

L’évolution de la production laitière française devient de plus en plus préoccupante. Le reflux amorcé depuis plusieurs année s’est accentué ce printemps et devrait se prolonger cet été, sous l’effet d’une décapitalisation prononcée du cheptel laitier et d’une production fourragère contrastée.
Pourtant la conjoncture laitière demeure plutôt favorable. En 2023, le prix du lait de vache recule moins vite qu’ailleurs en Europe. Il est repassé au-dessus du prix allemand, après avoir à l’inverse progressé plus modestement et progressivement en 2022.

Les transformateurs laitiers français bénéficient d’un débouché intérieur en produits finis plutôt captif à des tarifs sanctuarisés avec la grande distribution sur l’année 2023 grâce à la loi EGAlim. De même à l’export, du fait de leur mix-produit, ils sont moins exposés à la baisse des cours des commodités laitières. Ainsi le commerce extérieur de la France s’améliore en valeur malgré le tassement des exportations en volume.
Sur la scène internationale, les prix des fromages sont actuellement le reflet de la conjoncture laitière mondiale en termes de volumes. Les Etats-Unis peinent à exporter les fabrications supplémentaires de fromages et de poudre maigre induits par la croissance de la production laitière. Cela se traduit par des baisses de prix du cheddar notamment. Ce n’est pas le cas de la Nouvelle-Zélande où le cours du cheddar se redresse depuis avril grâce à une demande internationale forte.

 

Viande ovine :

Sursaut des cours pour l’Aïd-el-Kébir en France et au Royaume-Uni

En Espagne et en Irlande, les ventes pour l’Aïd-el-Kébir ont été décevantes : seuls les cours des agneaux français et britanniques se sont temporairement redressés fin juin. Les cotations des agneaux en Australie et en Nouvelle-Zélande, en repli depuis mi-2022, se maintiennent à de bas niveaux.

 

Lait de chèvre et viande :

Des transformations fromagères ralenties par la demande

La baisse des achats des ménages et le repli de la demande extérieure ont entrainé une chute des importations de produits de report.

La collecte en revanche s’est légèrement redressée avec une hausse de la revalorisation des prix du lait et un repli des charges de production. Ce qui permet une amélioration de la marge des producteurs laitiers.

Rendez-vous :

sur le site : https://tendances-lait-viande.fr

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Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.