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Marchés des grains : pas de baisse en perspective

Tendances Lait & Viande n°333 - novembre 2021

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
Les récoltes de céréales dans l’hémisphère Nord ont accusé de sérieux retards. Si celles de blé tendre sont désormais achevées, celles de maïs ne sont pas toutes terminées. La fermeté des cours est toujours de mise dans le contexte de forte demande mondiale, de prix des énergies élevés et de nervosité des marchés.

[Vidéo] marchés des grains : pas de baisse en perspective

Interview de Mathilde Le Boulch, ingénieure d'études économiques - marchés de l'alimentation animale et des matières premières (Ifip-Itavi-Idele)

 

Sommaire du numéro 333

Viandes bovines :

Hausses concomitantes des charges et des prix des bovins finis

Sur un marché européen en manque de viande, les prix des bovins finis – vaches, génisses, jeunes bovins et veau de boucherie – poursuivent leur hausse. Pas de baisse saisonnière en vue pour les prix des vaches de réformes, sauf dans les îles britanniques où les bœufs et génisses sont prioritaires à l’approche des fêtes. Ces cours bien orientés apportent un peu d’air aux éleveurs, confrontés à l’envolée spectaculaire de leurs charges.

Lait de vache :

Hausse des prix du lait neutralisée par celle des charges

La production laitière ne progresse plus dans les grands bassins excédentaires, à l’exception de l’Argentine. Elle s’est même contractée en septembre dans l’UE-27 en raison d’un net reflux dans les trois principaux pays producteurs : Allemagne, France et Pays-Bas. L’effet incitatif de la hausse des prix du lait semble neutralisé par celle des charges.

 

Viande ovine :

Apports restreints et cours en hausse

Les disponibilités sont toujours limitées sur le marché intérieur français. D’un côté, les importations françaises de viande ovine restent faibles, du fait principalement d’un manque d’approvisionnements en provenance du Royaume-Uni et de la Nouvelle-Zélande

 

Lait de chèvre et viande :

Des fabrications fromagères limitées par les disponibilités

Les transformateurs ont limité leurs importations de produits de report caprins, face à une collecte nationale relancée. Dans ce contexte, l’approvisionnement industriel est resté limité, ce qui s’est répercuté sur les fabrications de fromages.

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.