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L’élevage bovin viande au recensement agricole 2020 : diversité, spécificités, évolutions

Résumé d'étude - GAV 2023

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Attractivité - Installation Modélisation - méthodes statistiques Marchés Lait et viande Bovin viande
Avec 54% d’éleveurs de 50 ans et plus, 38% de 55 ans et plus, 18% de 60 ans et plus et seulement 22,4% de moins de 40 ans, l’élevage de vaches allaitantes (ici 20 vaches et plus) a connu une évolution plus marquée que les autres secteurs depuis la fin des années 1990. Difficultés de cession, arbitrages préférant les aides PAC à une mauvaise retraite, manque de rentabilité et d’attractivité expliquent cette dégradation.

La pyramides des âges indique un double déséquilibre démographique avec une surreprésentation des actifs âgés et un % de femmes faible, surtout chez les moins de 40 ans. Les secteurs qui attirent les jeunes femmes (ovins-caprins, maraichage, PPAM, volailles) sont aussi ceux qui remplacent bien les départs contrairement aux bovins lait, porcs et bovins viande (14% de femmes chez les moins de 40 ans).
L’écart entre le RA et la MSA fait apparaître au niveau du RA davantage d’éleveurs âgés (63 ans et plus) qui ont déclaré une activité agricole au RA alors qu’ils ne sont plus en emploi (MSA).

Un vieillissement qui pourrait se poursuivre. 32% des exploitants ou coexploitants de plus de 60 ans (avec bovins viande) n’envisagent pas de départ, dans les 3 ans, 31% ne savent pas, 26% prévoient une transmission familiale, 5% une reprise par un tiers, 5% l’agrandissement d’une autre exploitation.

Néanmoins, la pyramide des âges des agriculteurs non éleveurs est encore plus déséquilibrée. Le poids de la main d’oeuvre salariée et les possibilités de sous-traitance (cf page précédente) contraignent nettement moins les fins de carrière que dans l’élevage de ruminants, secteur dans lequel les tâches principales ne peuvent être déléguées. Les agriculteurs gérant de petits troupeaux de vaches allaitantes (5-20 VA) ont une pyramide des âges très proche de celles des agriculteurs non éleveurs, avec davantage d’éleveurs âgés mais aussi 15% d’éleveurs de moins de 40 ans (contre 22% pour les plus de 20 VA), signe d’un renouvellement partiel mais significatif de ce type d’activité d’élevage(cf ci-dessous).

Partenaires :

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.