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L’Afrique du Nord anime le marché de la poudre maigre

Tendances Lait & Viande n°357 - janvier 2024

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
Au dernier trimestre de 2023, les prix de la poudre maigre ont rebondi. Ils sont passés de près de 2 300 €/t en septembre à 2 600 €/t en décembre. Cette hausse est d’une part liée à une baisse de l’offre mondiale. Avec le repli de la collecte chez les exportateurs, les fabrications de poudres de lait ont baissé dans l’UE et aux États-Unis. Du côté de la demande, pendant que les regards sont tournés vers l’Asie, la forte hausse des achats en Afrique du Nord sont presque passés inaperçus.

[Vidéo] L’Afrique du Nord anime le marché de la poudre maigre

Interview de Marion Cassagnou, agroéconomiste conjoncture laitière au sein du service Economie des filières à IDELE

Sommaire du numéro 357

Viandes bovines :

Cours des gros bovins finis en hausse

En France, les cours des gros bovins finis démarrent l’année 2024 sur une hausse, quelles que soient leur catégorie et leur conformation, dans un contexte de forte baisse de l’offre de vaches à abattre et de JB laitiers.

Chez nos voisins européens, les prix des réformes semblent stabilisés alors que la demande est plus importante ce début d’année pour la viande de vache. Les cours des jeunes bovins ont atteint des records en Italie tandis qu’une reprise s’amorce en Pologne.

Les prix des broutards sont stables malgré la faiblesse de l’offre. Côté veaux de boucherie, les prix débutent l’année en léger retrait par rapport à 2023.

Lait de vache :

Bonne adéquation entre collecte et débouchés

La production laitière est ralentie dans la plupart des grands bassins laitiers, en premier lieu en France même si on constate une amélioration notable de la collecte de décembre, grâce à des fourrages conservés très lactogènes, alors que le prix du lait demeure un peu partout plutôt bon.

En France, le fléchissement de la collecte se répercute sur presque toutes les fabrications de produits laitiers, à l’exception de la crème conditionnée. Pour autant les débouchés sont mieux orientés tant sur le marché intérieur qu’à l’export.
Sur la scène internationale, les moindres fabrications de poudre maigre, principalement dans l’UE et aux Etats-Unis, soutiennent les cours d’autant que la demande se rétablit. Le retour de l’Afrique du Nord compense la moindre demande des pays de l’Asie du Sud-Est.

 

Viande ovine :

L’Asie et le Moyen-Orient concentrent les flux mondiaux de viande et de vifs

Les importations françaises de viande ovine restent modestes en 2023 alors que la production française recule nettement. La demande est forte en Asie et au Moyen-Orient où les flux mondiaux d’ovins vivants comme de viande ovine semblent s’y concentrer davantage, aux dépens de ceux vers l’Europe. Les attaques répétées en Mer Rouge et l’assèchement du canal du Panama rendent encore plus difficiles les flux de l’Océanie vers l’Europe.

 

Lait de chèvre et viande :

L’approvisionnement des laiteries toujours en repli face à un frémissement des fabrications

La collecte française de lait de chèvre a enregistré une baisse saisonnière très prononcée en novembre 2023. Dans le même temps, les fabrications de fromages retrouvent de la vigueur probablement en lien avec la reprise des achats des ménages.

Les imports de produits de report sont moins ralenties tandis que les exportations de formages ont nettement fléchi.

Rendez-vous :

sur le site : https://tendances-lait-viande.fr

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