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GAV 2025 - Engraissement de jeunes bovins viande

Quelles évolutions récentes en France ? Approche de l’intérêt économique en exploitations

Publié le par Laurence Echevarria (Institut de l'Elevage), Eva Groshens (Institut de l'Elevage), Hélène Fuchey (Institut de l'Elevage), Joël Martin (C.A. Ardennes (08))
Revenu des éleveurs Circuits commerciaux Bovin viande
L'analyse du devenir des veaux nés en France et des imports montre un renforcement de l'engraissement de jeunes sur le territoire ces dernières années. Quelques signaux de faiblesse se montrent cependant en 2025. L'équilibre à venir de l'écart gras-maigre sera déterminant. Les dispositifs INOSYS Réseaux d'élevage bovins viande actualisent régulièrement leurs approches de l'intérêt économique de l'engraissement de jeunes bovins de race à viande. La démarche de calcul travaillée par l'équipe Grand-Est / Ile de France est exposée dans ce diaporama. En amont d'un calcul de marge, la place de l'atelier d'engraissement de jeunes bovins doit être réfléchie à travers sept questions relatives à son système et de son contexte d'exploitation.

Malgré la décapitalisation en France et les baisses de disponibilités dues au contexte sanitaire récent et pour lequel un effet retard est attendu, on observe un renforcement de l'engraissement de jeunes sur le territoire ces dernières années. Ceci est permis grâce à la réorientation vers l’engraissement français au détriment de l’export de broutard et aux gains de poids sur les animaux.

Pour approcher l'intérêt économique de l'engraissement de jeunes bovins, il faut intégrer les atouts et contraintes de l’exploitation dans la réflexion et prendre le temps de calculer la rentabilité attendue dans son contexte spécifique. Cet hiver 2025/2026, la conjoncture de prix actuelle laisse une rentabilité possible de l’engraissement de jeunes bovins, même si des freins existent (prise de risque, trésorerie…). Dans la réflexion globale de son atelier d'engraissement, l'engraissement d'autres catégories animales peut aussi être réfléchi.

 

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.