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En France, le déphasage entre offre et demande continue de croître sur le marché du lait bio

Tendances Lait & Viande n°334 - décembre 2021

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
La production laitière poursuit son reflux dans les principaux bassins excédentaires. Les prix du lait s’accroissent certes dans le sillage des cours des produits laitiers, mais les coûts de production augmentent encore plus vite. Partout, la priorité des éleveurs semble donc de limiter les coûts au détriment des volumes. La contraction de la ressource laitière dans les grands exportateurs se répercute sur le marché du beurre et de la poudre maigre, d’autant que la demande et les fabrications de fromages sont très dynamiques.

[Vidéo] En France, le déphasage entre offre et demande continue de croître
sur le marché du lait bio

Interview de Corentin Puvilland, Chef de projet conjoncture lait à l'Institut de l'Elevage

 

Sommaire du numéro 334

Viandes bovines :

Hausses des charges et des prix des bovins finis. Le maigre ne suit pas.

Après un début d’automne clément qui avait engendré un manque de viande de vache sur le marché européen en octobre, les réformes ont été plus nombreuses en novembre. Le marché est toutefois resté fluide pour les vaches qui sont venues combler le manque de jeunes bovins finis que les abatteurs rencontrent depuis plusieurs semaines. Les prix des JB restent orientés à la hausse, ce qui apporte un peu d’air aux éleveurs confrontés à l’envolée spectaculaire de leurs charges. Le recul de l’offre soutient également les cours des veaux gras, une hausse bienvenue dans un contexte d’augmentation des charges.

Lait de vache :

Le reflux s’étend

La production laitière poursuit son reflux dans les principaux bassins excédentaires. Les prix du lait s’accroissent certes dans le sillage des cours des produits laitiers, mais les coûts de production augmentent encore plus vite. Partout, la priorité des éleveurs semble donc de limiter les coûts au détriment des volumes.

La contraction de la ressource laitière dans les grands exportateurs se répercute sur le marché du beurre et de la poudre maigre, d’autant que la demande et les fabrications de fromages sont très dynamiques.

 

Viande ovine :

Les fêtes de fin d’année dopent la demande

Les cours mondiaux augmentent vivement à l’approche des fêtes de fin d’année : la demande croît alors que l’approvisionnement peine à être au rendez-vous chez la plupart des grands exportateurs. L’Espagne fait figure d’exception avec une production et des envois de viande ovine particulièrement dynamiques cette année.

 

Lait de chèvre et viande :

L’approvisionnement en berne booste le prix du lait de chèvre

Si la hausse de la collecte nationale de lait de chèvre au 3ème trimestre a permis de rattraper le retard accumulé depuis le début de l’année, l’approvisionnement des industriels français s’est tout de même contracté – sous l’effet de la chute des importations de produits de report caprins.

Cette légère tension du marché à été à l’avantage des livreurs. Ainsi, le prix de base a été revu à la hausse, ce qui, ajoutée à l’amélioration de la composition, s’est traduit par un prix moyen en nette progression au 3ème trimestre.

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.