Faciliter la lecture de lots d’animaux en mouvement grâce à la technologie UHF ?
RFID, Compte-rendu des essais 2016
Contexte
L’identification électronique obligatoire depuis 2010 en ovins-caprins est une technologie (basse-fréquence) qui ne permet pas de lire simultanément plusieurs animaux. En termes techniques, la RFID ISO basse-fréquence ne gère pas l’anticollision. Pour lire des animaux en mouvement, elle contraint donc à les faire circuler dans des couloirs individuels pour les lire un à un. Sur des lots importants, l’effet entonnoir génère des ralentissements et augmente le temps de travail.
Grâce à la gestion de l’anticollision et de plus grandes distances de lecture, l’UHF permet en théorie une lecture plus simple et plus rapide.
Est-ce réellement le cas sur des lots d’ovins en mouvement ? Quelles sont les conditions nécessaires à la lecture UHF ? La lecture individuelle reste-t-elle réalisable ?
Par ailleurs, les ondes UHF sont arrêtées par les milieux liquides. Dans des conditions de forte densité, les animaux eux-mêmes ne risquent-ils pas d’empêcher la lecture par des phénomènes masquage les uns par rapport aux autres ?
Ce sont les questions auxquelles les essais conduits en 2016 ont apporté de premiers éléments de réponse.
Le matériel utilisé
Le repère auriculaire utilisé est une barrette de Roxan ID contenant une puce UHF au format EPC-Gen2, 96 bits (ISO 18000-6C), [860-960] Mhz.
Le lecteur (modèle Speedway de Impinj) fourni par la société Page Up est couramment utilisé dans les secteurs du retail, de l’industrie, de la santé mais n’est pas un matériel conçu pour l’identification animale.
Il peut être connecté de 1 à 4 antennes (Mti de 30x30 cm) selon les configurations d’essais.
Le pilotage du lecteur et la récupération des données étaient assurés au moyen d’une application Android sur une tablette connectée en Bluetooth au lecteur.
En collaboration avec :
Réalisé avec le soutien financier du ministère de l'agriculture (DGAL) :