Visite de traite Volet 2 : appréhender l’organisation de la traite dans son ensemble
Apprécier la manière dont la traite s’insère dans la conduite générale de l’élevage
Les critères d'allotement et la gestion des lots
La traite fait partie intégrante de la conduite de l’élevage.
Certains éléments tels que les conditions et critères d’allotement, l’organisation de la circulation des chèvres vers et au retour de la salle de traite conditionnent le chantier de traite et doivent être pris en compte. Ils peuvent notamment influer sur les temps consacrés à la manipulation des animaux, le nombre d'entrées et sorties de la salle de traite, ... | Aire d'attente. Photo S. Blain (SNGTV) |
L'hygiène générale
L’entrée dans le bloc traite donne l’occasion de noter tout ce qui relève de l’hygiène générale :
- séparation de la laiterie et/ ou de la fromagerie avec les bâtiments d’élevage,
- propreté des locaux, quais balayés, accès à des points d’eau,
- tenue réservée à la traite, lavage des mains et soin des plaies et blessures éventuelles,…
Appréhender l’organisation et le fonctionnement du chantier de traite
Les caractéristiques et l'agencement de la salle de traite
Le type, l’ergonomie, l’éclairage et l’agencement de la salle peuvent avoir une incidence concrète sur les conditions de travail et directement ou indirectement sur la santé de la mamelle ou la qualité du lait (accessibilité et visualisation de la mamelle, facilité de mise en place d’une hygiène de traite,…).
Des conditions et des systèmes de traite divers | ||
Traite sur aire paillée au cornadis | Salle de traite de type tunnel | Traite par l'avant Photo R. de Cremoux |
Photos S. Blain (SNGTV. Commission caprine) |
La préparation du petit matériel et l'enregistrement des problèmes sanitaires
Importance de la disponibilité du matériel pour la mise en oeuvre d'une hygiène à la traite Photo R. de Cremoux | La disponibilité du matériel de désinfection, d’un système de marquage (bracelets velcro, crayons mar![]()
De même l’existence d’un tableau de consignes peut faciliter le transfert d’informations entre deux trayeurs. |
L'organisation de la traite
Avant la traite proprement dite, il est essentiel de :
- connaître le nombre de chèvres à traire,
- s’enquérir de la taille et de la gestion des lots : ordre de passage à relier aux critères d’allotement,
- noter le nombre de postes de traite par quai et par trayeur ainsi que le nombre de femelles traites par poste.
Traite en ligne basse Photo S. Blain (SNGTV) | Ces informations seront confrontées aux observations en cours de traite mais permettent d’appréhender d’emblée le fonctionnement du chantier et de cibler quelques points critiques.
Ainsi, au-delà de 2 à 3 chèvres par poste et par quai en ligne basse, de 2 chèvres par poste et par quai en ligne haute (soit 4 chèvres par poste en salle de traite double quai), les risques de désorganisation, de sous-traite, de surtraite voire de non-traite, sont accrus.
De même, hors système de dépose automatique, la gestion de plus de 15 ou 16 postes (voire moins en fonction de la célérité du trayeur et de la période de lactation) devient délicate pour un seul trayeur d’autant plus s’il doit assurer également la manipulation des lots. | Traite en ligne haute : des cadences accrues Photo R. de Cremoux |
Document d'intervention
Le document d'intervention proposé s'intéresse à différents aspects de la visite de traite qu'il s'agisse de l'organisation dans son ensemble, des pratiques des éleveurs, du déroulé de la traite, des incidents de traite ou encore de l'état des mamelles et des trayons.
Pour en savoir plus :
Collectif. 2006. Installations de traite pour les chèvres. Ouvrage coordonné par P. Billon, Institut de l'Elevage. Editions France Agricole. 160 pp.
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