Sm@RT en Nouvelle-Zélande ! (1/2)
Semaine 1
L'équipe Sm@rt
De gauche à droite : Ilan Halachmi (ARO), Peep Piirsalu (EULS), (AGRIS), Lise Grova (NIBIO), Brid McClearn (Teagasc), Michèle et Leesa, Eliel Gonzalez-Garcia (INRAE), Fiona Kenyon (MRI), Renata Klein (UNIDEB), Ann McLaren (SRUC), Claire Morgan Davies (SRUC), Jean-Marc Gautier (Idele), Sue McCoard (AgResearch), Laurence Depuille (Idele) et Tim Keady (Teagasc).
La Nouvelle-Zélande en chiffres en 2021
(source : Beef+Lamb)
Surface | 26,8 millions ha, dont 13,3 millions ha pour l'agriculture (dont 7,4 millions ha de pâture) |
Température | 2021 = l'année la plus chaude en NZ : +0,51 à 1,2°C |
Pluviométrie | entre 359 à 6715 mm suivant la localisation (Est, Ouest, Nord, Sud) |
Population | 5,1 millions d'habitants |
Exploitations agricoles | • 50 000 exploitations • en moyenne 267 ha/exploitation • l'élevage occupe au moins 83% des surfaces agricoles |
Ovin | • 25,7 millions de têtes (adultes) • race principale = Romney • productivité moyenne = 1,3 • les brebis mérinos ne représentent plus que 5% du cheptel ovin (en diminution constante depuis les années 80) • la production laitière reste très marginale |
Caprin | • 93 606 têtes (adultes) • race principale=Holstein-Friesian/Jersey • 444 vaches par élevage en moyenne |
Viande | • ovine ►353 000 tonnes de viande produite dont 99% pour l'export (58% Chine, 23% EU, 12 USA) • bovine ► 759 000 tonnes dont 98% pour l'export • caprine ► 2 000 tonnes dont 70% pour l'export |
Retour sur 2 semaines d'échanges et de découvertes :
Jour 1 : Visite Mt Nicolas Station
29 000 brebis Merinos en système très extensif qui valorisent des terres mises à disposition par le gouvernement. La production est orientée sur la laine.
Du fait de l'absence de réseau téléphonique et du système de production, peu de technologies sont utilisées, uniquement le dénombrement d'oeufs de parasites gastro-intestinaux pour définir la nécessité de traiter, et les échographies pour détecter les brebis non gestantes.
Jour 2 : Visite de PAMU Landcrop farm Eyre Creek et de la ferme ovine de Howden
Elevage ovin extensif et élevage de cerfs. Toutes les parcelles sont munies d'abreuvoirs alimentés par gravité à partir d'une source. Sur les cerfs, une expérience est en cours pour mieux comprendre le comportement au pâturage à l'aide de colliers GPS et accéléromètre.
L'absence de couverture réseau est également, dans cette ferme, un frein majeur au développement de nouvelles technologies.
Près de 4000 brebis Texel. La gestion du pâturage est un élément important. Afin de connaître le disponible et la pousse de l'herbe, l'éleveur utilise le service GrassCo qui s'appuie sur une remorque qui évalue la quantité d'herbe (hauteur et densité) à l'aide de capteurs infrarouges. La remorque est traînée à une vitesse de 40 km/h. Sa position est géolocalisée. Les mesures sont faites toutes les semaines en suivant le même circuit. Les données sont ensuite analysées, et l'éleveur reçoit par mail les résultats sous forme d'un index de production.
Jour 3 : Agresearch et Scott industries
Rencontre avec les équipes de recherche d'Agresearch. Echange et partage des recherches de chacun autour des outils numériques : Proxy logger pour évaluer les interactions entre les brebis, béliers et agneaux, clôtures virtuelles Gallagher pour vaches, GPS et accéléromètre pour étudier le comportement des cerf, CT scan (tomodensitométrie) à des fins de sélection génétique.
Visite de la station expérimentale d'AgResearch Invermay. Présentation des études sur l'efficience alimentaire des brebis et agneaux en lien avec les émissions de méthane, le comportement alimentaire en bâtiment, le suivi du comportement des brebis au pâturage (GPS et accéléromètre).
Visite de l'entreprise SCOTT qui a mis au point une chaîne de découpe de caracasses d'ovins totalement automatisée. Ils ont aussi réalisé la machine à classer les carcasses.
Jour 4 : Prattley, Tru-Test, Datamars
Visite de l'usine de fabrication Prattley, avec la présentation des différentes étapes de production d'une cage de pesée. Puis, échanges sur l'indicateur Tru-Test XR5000 et le logiciel NAIT. Ce boîtier permet de saisir aussi les évènements et observations sur les animaux.
Jour 5 : Université de Lincoln
Rencontre des équipes de recherche de l'université de Lincoln. Présentation sur les nouveaux usages de la laine qui devient un produit technologique pouvant remplacer des produits pétroliers (pour impression 3D, fixer les pigments...) ou encore sur le suivi du comportement des vaches laitières, notamment pour une bonne occupation des espaces et éviter de dégrader les prairies.
Visite de la station expérimentale de l'université, puis échanges sur les mécanismes qui aident à l'adoption des nouvelles technologies. La technologie doit répondre à un réel besoin des éleveurs (suivi du troupeau, allègement du travail...). La règlementation peut aussi servir d'accélérateur pour le déploiement des technologies.
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This project has received funding from the European Union's Horizon 2020 research and innovation programme under grant agreement n°101000471. |