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Les avortements en élevage ovin

Publié le par Renée de Crémoux (Institut de l'Elevage), Anne Touratier (GDS France), Xavier Berthelot (ENV Toulouse), Laurence Sagot (Institut de l'Elevage), Jean-Marc Gautier (Institut de l'Elevage)
Santé Ovin lait Ovin viande
Les avortements ont un impact important en élevage ovin à la fois sur le plan économique et sur le plan sanitaire, certaines maladies abortives étant de surcroît potentiellement transmissibles à l'homme. Il convient donc, en cas d'épisode abortif au sein du cheptel, d'agir avec célérité, efficacité et prudence... Ce document fait le point sur les mesures à prendre et les comportements à adopter.

En cas d'épisode d'avortements, la déclaration est obligatoire. Elle doit avoir lieu dès lors que l'on observe trois avortements en 7 jours ou moins. Sont exclus les avortements d'origine manifestement accidentelle.

Au-delà, il s'agit tout d'abord pour l'éleveur, de repérer et gérer les animaux malades mais aussi de collecter placentas et avortons, sources potentielles de matières virulentes. Il s'agira :

  • soit de les conserver en vue de la réalisation d'analyses complémentaires (modalités de prélèvement et stockage à définir en concertation avec le vétérinaire),
  • soit de les stocker en vue de leur destruction (équarrissage).

Dans tous les cas, il convient de se protéger au cours de ces manipulations.

Par la suite, la mise en place de mesures de gestion sanitaire adaptées est nécessaire. Elle sera réalisée avec l'appui du vétérinaire en fonction des observations conduites sur le troupeau et, le cas échéant, des analyses de laboratoire envisagées en complément.