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Le cheptel laitier français - Edition 2017

Evolution génétique et phénotypique 1996-2016 ; prévision d’évolution génétique 2016-2022

Publié le par Pascale Le Mezec (Institut de l'Elevage), Amandine Launay (Institut de l'Elevage)
Evaluations et index Choix des reproducteurs Bovin lait
À l’horizon 2020, on attend, pour le troupeau national Prim’holstein, une très modeste augmentation du niveau génétique laitier, après plusieurs décennies de progrès fort et continu, et le redressement du TB. Dans les autres races laitières, le progrès laitier devrait se poursuivre, mais en général à un rythme plus modéré que celui enregistré lors des périodes écoulées.

Sur les 20 dernières années et pour les vaches au Contrôle Laitier, la quantité de lait produit par lactation n’a cessé d’augmenter, et sa composition en protéine de s’enrichir. Après s’être fortement élevé jusqu’aux années 2000, le taux moyen de matière grasse de l’ensemble des vaches contrôlées diminue sensiblement chaque année. Selon les races, ces évolutions ont été plus ou moins rapides, et dépendent du progrès génétique et des conditions de milieu (conduite, systèmes alimentaires, aléas climatiques...) qui connaissent aussi des changements.

 

Pour les toutes prochaines années, le rythme du progrès génétique laitier semble ralentir, avec un niveau génétique TP stable, et même une reprise pour le TB en prim’holstein, après des années de décroissance.

 

Le bilan génétique et phénotypique du cheptel laitier donne une vue des évolutions des performances de production réalisées par les vaches, telles qu'elles sont enregistrées au Contrôle laitier, et du niveau génétique des troupeaux. Une prévision d'évolution génétique sur les prochaines années est aussi annoncée.

 

 

Parmi les informations disponibles, un focus sur la matière grasse est proposé cette année dans un article spécial :

Le taux de matière grasse du lait : où en sont les vaches ?

 

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