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Etude du lien entre les caractéristiques des installations de traite et l’évolution de la qualité cellulaire du lait de chèvre en région Auvergne Rhône-Alpes

Evaluation sur la période 2011-2016

Publié le par Marine Minier, Renée de Crémoux (Institut de l'Elevage), Marie-Noëlle Fouilloux (Institut de l'Elevage), Jean-Louis Poulet (Institut de l'Elevage), Alice Hubert, Benjamin Deltour (GDS 26), Nathalie Morardet (Association de filière Caprin Auvergne Rhône-Alpes)
Qualité des produits laitiers Santé Caprin

La dégradation régulière des concentrations cellulaires des laits de troupeau des élevages caprins au cours de ces dernières années incite à s’interroger sur les déterminants de cette évolution. A cette fin, la région Auvergne Rhône Alpes a établi les profils d’évolution des concentrations cellulaires (CCS) des laits de tanks entre 2011 et 2016. Cette approche dynamique a servi de base à l’évaluation du rôle des caractéristiques des installations de traite dans l’altération ou au contraire l’amélioration des résultats cellulaires des exploitations au cours du temps. Pour ce faire, les contrôles Opti’Traite® des installations de traite ont été mobilisés et valorisés. Les travaux ont concerné 150 élevages disposant d’au moins un contrôle sur la période d’intérêt. Les plus fortes dégradations de CCS sont constatées pour des élevages qui font contrôler moins souvent leurs installations de traite, qui ont davantage d’animaux par poste, avec une configuration du lactoduc plutôt en ligne haute, dont le vide de traite est réglé plutôt bas et qui règlent leur fréquence de pulsation au-dessus des recommandations. Ces résultats consolident les informations issues des précédents travaux conduits sur cette thématique. S’agissant d’une problématique multifactorielle, d’autres facteurs demanderaient toutefois à être pris en compte aussi bien dans le domaine de la traite, en considérant l’ensemble des interactions animal-machine-trayeur, que plus globalement dans le domaine de la gestion globale de la santé.