Dépos'Traite®, le contrôle des systèmes de dépose automatique des faisceaux trayeurs
Atelier Dépos'Traite® – JTC 5ème édition
Les déposes automatiques, des outils pour optimiser la traite
Equiper son installation de traite d’un système de dépose automatique permet au trayeur de reporter son attention sur la pose des faisceaux, les incidents éventuels et la santé mammaire des chèvres, tout en collectant un maximum de lait et en évitant les sur/soustraites.
Le contrôle Dépos’Traite® pour diagnostiquer les dysfonctionnements
Les Dépos’Traite®, effectués par des contrôleurs de machine à traire qualifiés, visent à vérifier les installations de dépose automatique en ciblant :
- la qualité du montage :
Les erreurs de montage (positionnement, branchement) perturbent le bon fonctionnement des déposes automatiques,
- l’homogénéité des fonctionnement déposes :
Il est important que quel que soit le poste où passe une chèvre, celle-ci bénéficie des mêmes conditions de traite,
- la pertinence des réglages (régularité et niveau de fonctionnement) :
Ceux-ci doivent être adaptés aux caractéristiques du troupeau (cinétique d’émission du lait) et au type d’installation de traite (ligne haute/basse).
Au cours d’un Dépos’Traite® sont observés et mesurés :
Les procédures diffèrent en fonction des dispositifs de dépose automatique. Dix-neuf matériels parmi les plus couramment utilisés peuvent désormais être contrôlés, majoritairement en ligne basse. Les travaux se poursuivent pour valider les procédures sur d’autres matériels. |
L’utilisation quotidienne des installations de traite provoque l’usure et le dérèglement des machines, c’est pourquoi il est préconisé de faire un Dépos’Traite® tous les 2 ou 3 ans, ou plus rapidement en cas de dérèglements notables.
Ci-contre : fiches de contrôle Dépos'Traite® |
L’amélioration du fonctionnement des déposes automatiques passe par la recherche sur les cinétiques d’émission du lait
Des recherches sont en cours pour étudier les cinétiques d’émission du lait, dont la connaissance influe sur la pertinence des réglages des déposes automatiques, et plus particulièrement le seuil de fin de traite. Ainsi la diversité des cinétiques, l’importance et la fréquence de la bimodalité (lait citernal, lait alvéolaire) ainsi que le décalage d’émission du lait entre les 2 mamelles sont évalués au sein du projet CASDAR Mamovicap.
En cas de déséquilibre fonctionnel, on peut s’interroger pour savoir s’il faut interrompre la traite dès que la première demi-mamelle est traite ou si la mamelle doit être considérée plus globalement (mais dans ce cas : risque de surtraite d’un côté par rapport à l’autre).
L’entretien des installations doit être plus régulier pour éviter certains dysfonctionnements
L’entretien régulier des installations concourt au bon fonctionnement des déposes automatiques. Un orifice calibré obturé, qui perturbe les conditions de traite ou encore une membrane usée, qui modifie le vide de commande, sont autant d’éléments qui peuvent être gérés rapidement par l’éleveur lui-même.
Dans le même ordre d’idée, il faut rappeler que les capteurs des déposes automatiques seront d’autant plus réactifs que l’installation sera propre et détartrée.
De même, un contrôle de dépose ne sera pleinement valorisé que si les autres dysfonctionnements de l’installation ont été identifiés et corrigés. Tels sont les enjeux et la complémentarité des différents contrôles de la machine à traire : Certi’Traite®, Opti’Traite®, Net’Traite® et Dépos’Traite®.