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Cotations bovines orientées à la hausse

Tendances Lait & Viande n°332 - octobre 2021

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
Face à une demande toujours soutenue et une offre le plus souvent limitée, les cotations des gros bovins finis mâles et femelles poursuivent leur progression en France comme ailleurs en Europe, mais dans un contexte de forte hausse des coûts de production. Le marché porteur entraîne une hausse de la demande des engraisseurs italiens et tire les cotations des broutards vers le haut, d’autant que les bonnes disponibilités fourragères chez les éleveurs naisseurs ne pressent pas les sorties. L’offre étant également inférieure à la demande, les cours des veaux gras n’ont cessé d’augmenter depuis août. Seule ombre au tableau, le prix du veau nourrisson en France est à son plancher automnal du fait du pic des naissances.

[Vidéo] Des cotations bovines orientées à la hausse

Interview de Caroline Monniot, chef de projet conjoncture bovine au service Economie des filières de l'Institut de l'Elevage

Sommaire du numéro 332

Viandes bovines :

Cotations bovines orientées à la hausse

Face à une demande toujours soutenue et une offre le plus souvent limitée, les cotations des gros bovins finis mâles et femelles poursuivent leur progression en France comme ailleurs en Europe, mais dans un contexte de forte hausse des coûts de production.

Le marché porteur entraîne une hausse de la demande des engraisseurs italiens et tire les cotations des broutards vers le haut, d’autant que les bonnes disponibilités fourragères chez les éleveurs naisseurs ne pressent pas les sorties.

L’offre étant également inférieure à la demande, les cours des veaux gras n’ont cessé d’augmenter depuis août. Seule ombre au tableau, le prix du veau nourrisson en France est à son plancher automnal du fait du pic des naissances.

Lait de vache :

Lait bio en France : seule ombre au tableau

Les cours des produits laitiers sont fermes et bien orientés, signe de disponibilités limitées en ingrédients laitiers, en premier lieu dans l’UE-27. Malgré une demande internationale plutôt robuste, la croissance de la production de lait de vache s’effondre dans les principaux bassins exportateurs de produits laitiers.

Même si le prix du lait est bien orienté, les éleveurs sont dans l’ensemble confrontés à la hausse des aliments achetés et dans certains pays à des conditions climatiques moins favorables.

En France, comme dans l’UE-27, le sursaut de la collecte observée en août a été de courte durée. En septembre, elle aurait de nouveau baissé d’une année sur l’autre, malgré de bonnes conditions fourragères.

Toujours en France, la conjoncture en lait de vache bio demeure préoccupante. La production poursuit son essor, tandis que la demande des ménages en produits laitiers biologiques continue de refluer. Dans les autres principaux producteurs de lait bio en Europe, le marché est plus équilibré.

 

Viande ovine :

Faibles disponibilités sur les marchés

Hormis l’Espagne qui parvient à produire plus que les années précédentes, l’offre reste restreinte dans les autres pays membres de l’UE à 27, de même qu’au Royaume-Uni.

En Nouvelle-Zélande, malgré une production en légère baisse, les envois sont dynamiques à l’approche de Noël tandis qu’en Australie, la recapitalisation semble porter ses fruits et les exportations de viande ovine repartent à la hausse.

 

Lait de chèvre et viande :

Marchés dégagés

Après une année difficile, la conjoncture de la filière viande de chevreau s’améliore : les surstocks constitués en 2020 sont complètement résorbés, et les exportations se sont rétablies. Cependant, la cotation entrée abattoir est restée au plancher au pic de consommation à Pâques, et le prix moyen des envois s’est encore dégradé, alors que le coût de l’aliment s’envole.

Simultanément, les disponibilités en lait de chèvre restent limitées, face à une collecte nationale qui peine a rattraper le retard pris en début d’année, et à des importations toujours réduites. Mais la distribution  de fourrages de qualité récoltés au printemps pourrait permettre de rattraper au 4ème trimestre le retard cumulé de janvier à août.

 

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.