Systèmes ovins de l'Ouest - conjoncture 2013
Des références pour le conseil et la prospective
Tendance à la hausse pour les systèmes spécialisés
Le revenu de la plupart des cas-types spécialisés est en augmentation, notamment du fait de la maîtrise de la consommation de concentré, un des fondamentaux de leur construction (en général de l’ordre de 5 à 7 kg de concentré par kg de carcasse d’agneau produit). Le cas-type tout herbe (S6, Montmorillonnais) bénéficie de plus de la baisse du prix des céréales achetées, avec une progression du revenu de 11%. A l’opposé, le cas-types les plus orienté sur la contre-saison subit une baisse de 3% du revenu (S1, Bretagne). Pour ces systèmes spécialisés, avec 450 à 600 brebis par unité de main-d’œuvre, les revenus sont compris entre 23 000 et 30 000 euros par UMO.
Evolutions contrastées pour les systèmes mixtes
Les cas-types ovins-cultures sont fortement affectés par la baisse des prix des céréales et oléagineux (baisses de l’ordre de 40%), mais conservent des revenus de l’ordre de 35000 € par UMO (avec 400 brebis sur 120 hectares de SAU). Les cas-types ovins-bovins viande se maintiennent à des revenus de l’ordre de 25 000 € par UMO (pour 500/600 brebis et 60 vaches en naisseur/naisseur-engraisseur pour 2 UMO). Les cas-types ovins-bovins lait (300 brebis et 350 000 litres pour 2 UMO) obtiennent les meilleurs résultats, à 38 000 € de revenu par UMO. En revanche, la conjoncture moins favorable en volailles se traduit par une baisse du revenu de 15% (400 brebis et 2 600 m² de volailles pour 2 UMO, 25 000 € de revenu par UMO).