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Maîtriser la consommation de concentré, quel que soit le système

Témoignages d'éleveurs ovins du Centre-Ouest

Publié le par Vincent Bellet (Institut de l'Elevage), Nathalie Augas (C.A. Charente (16)), Alain Gouëdard (CA Bretagne), Danièle Sennepin (C.A. Creuse (23)), Maurane Beaumont (Chambre d’agriculture Pays de la Loire), Laurent Fichet (Chambre d’agriculture Pays de la Loire), Stéphane Migné (Chambre d’agriculture Pays de la Loire), Béatrice Griffault (C.A. Vienne (86)), Marie-Line Barjou (C.A. Haute-Vienne (87))
Coûts de production Alimentation - Abreuvement Ovin viande
Ce document présente une diversité des solutions de maîtrise de la consommation de concentré, à partir de 4 témoignages d’éleveurs ovins du Centre-Ouest aux systèmes plus ou moins axés sur la production à l’herbe ou en bergerie. La maîtrise de la consommation de concentré est en effet plus que jamais d’actualité, pour des raisons économiques comme pour répondre à différents enjeux sociétaux (environnement, concurrence avec l’alimentation humaine). Cette maîtrise est cependant de plus en plus délicate, avec les sécheresses à répétition provoquées par le changement climatique.

A l'échelle du Centre-Ouest, dans la base TEOvin des élevages en appui technique comme dans celle des fermes de référence, la corrélation avec la marge brute par brebis de la consommation de consommation de concentré par kg de carcasse d'agneau produit est d'un peu plus de 0,4. Mais la variabilité des résultats illustre l’existence de marges de progrès dans tous les systèmes, avec des objectifs pouvant se situer autour de 8 kg de concentré par kg produit en système Bergerie, 7 kg en système Herbe-Bergerie et 5 kg en système Herbe.

 

Les quatre témoignages présentés correspondent à un système Bergerie de Bretagne, deux systèmes Herbe-Bergerie du Limousin et de Poitou-Charentes et un système Herbe des Pays de la Loire. Rapportée au poids de carcasse d’agneau produit, la consommation de concentré de ces 4 élevages varie de 8,3 kg/kg de carcasse (système ovins-cultures de Poitou-Charentes) à 0,7 kg (système en agriculture biologique des Pays de la Loire), en passant par 6,3 kg (système herbager limousin) et 5,8 kg (système bergerie breton).