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Maitrise de la saisonnalité

Publié le par Emmanuelle Caramelle-Holtz (Institut de l'Elevage), Christine Guinamard (Institut de l'Elevage), Renée de Crémoux (Institut de l'Elevage)
Reproduction Santé Caprin
Qu'en est-il de la maîtrise de la saisonnalité en élevage caprin ? Un état des lieux de la répartition de la collecte et de son évolution au plan national et régional est dressé avant d'envisager stratégies individuelles et collectives de gestion de la production

Une production toujours très saisonnée

La production de lait de chèvre est une production qui reste très saisonnée. Cette saisonnalité est soulignée comme une faiblesse de la production caprine par le groupe de travail "stratégie de la filière" mis en place par l’ANICAP en 2006. Un constat identique a été fait au sein de la Commission ovine et caprine de l’INRA.  

Un programme consacré à la maitrise de la saisonnalité en élevage caprin a donc été engagé. Il a pour objectifs :

  • de dresser un état des lieux de l'offre et de la demande pour objectiver l'importance relative du désaisonnement à mettre en place dans les élevages
  • d'analyser les conditions et les limites de mise en   des diverses stratégies susceptibles de répondre à la demande
  • et au delà des stratégies individuelles, d'envisager des scénarios à l'échelle d'une entreprise

Ce document présente la première partie d'une étude consacrée à cette problématique.
Il dresse d'abord un état des lieux de la répartition de la collecte et son évolution au plan national et régional.

Maîtrise de la saisonnalité : plusieurs stratégies possibles

Les techniques pour maîtriser la saisonnalité existent mais ne sont pas forcément mises en œuvre par les éleveurs pour diverses raisons : mauvais résultats techniques, temps et organisation du travail, manque de rentabilité, inadéquation avec le système alimentaire en place…  

Les évolutions de collecte observées entre 1990 et 2007 conduisent à un aplatissement de la courbe de collecte et à un comblement de l’écart entre le mois avec le pourcentage de collecte le plus important et celui avec le pourcentage de collecte le plus faible, de près de 11 points d’écart en 1990 à environ 7 points en 2007.

Il analyse ensuite les conditions et les limites de mise en œuvre des diverses stratégies susceptibles de répondre à la demande (aspects techniques, travail et rentabilité).  

Pour aller plus loin :

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