Les sorghos sucriers BMR sont de bons fourrages avec un itinéraire cultural adapté
Le bulletin de l'ARPEB n° 68
Les sorghos sucriers BMR, plus digestibles que les non BMR, doivent répondre à un double enjeu, notamment par rapport au maïs fourrage : procurer plus de fourrage récolté en situation de pénurie d’eau et ne pas diminuer la valeur alimentaire des rations pour vaches laitières dans lesquels ils sont incorporés. Le premier enjeu est vérifié à condition de maîtriser la verse des sorghos BMR, cela est possible grâce au strict respect d’un itinéraire cultural décrit dans l’article et mis au point par Sémental (densités de semis diminuées, fertilisation et arrosage modérés…). Le deuxième enjeu est également vérifié à condition d’introduire dans la ration à base de maïs fourrage moins de 50 % (en sec) d’ensilage de sorgho BMR récolté suffisamment mûr (MS>26%) et avec un épillet fécondé (présence de gains). Si le sorgho sucrier BMR n’a pas de grain et est humide (MS < 25%), il doit être introduit à moins de 25 % de la ration. Ces limites d’introduction permettent de maintenir la production de matières utiles du lait par rapport à des rations de maïs fourrage, avec plus de taux butyreux compensant moins de lait brut.
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