Les derniers résultats de la recherche sur le pâturage des chèvres
Le projet CAPHerb
Dans un contexte de développement de systèmes de production plus autonomes et efficients, ce projet vise à inciter les éleveurs caprins à valoriser davantage l’herbe, sous toutes ses formes : pâturée et/ou conservée. Par un travail participatif et en mobilisant éleveurs, techniciens et chercheurs, l'objectif est d'accompagner les éleveurs dans la transition agro-écologique de leurs systèmes alimentaires. Pour cela, ce projet a répondu à des interrogations techniques et économiques récurrentes autour de l'ingestion et de la fibrosité de l'herbe, et de l'intérêt économique des systèmes l'utilisant.
Les essais à la ferme expérimentale du Pradel
La ferme du Pradel a, dans le cadre du projet, réalisé plusieurs essais. L'influence du temps d'accès au pâturage (7h vs 10h), l'intérêt des prairies multi-espèces ou encore la valorisation du pâturage à l'automne ont été étudiés. Ces fiches résument les protocoles, les résultats obtenus et les perspectives pour la suite. Parmi les résultats, on retiendra donc qu'il semble intéressant de coupler des prairies riches en graminées à des prairies multi-espèces avec légumineuses, que le pâturage d'automne peut permettre une économie de foin non négligeable ou encore que le temps d'accès au pâturage influencerait la production de lait et la reprise d'état des chèvres.