Idele SQCV gère le Plan de Contrôle Animaux de Boucherie pour toutes les espèces herbivores
Le plan de Contrôle Animaux de Boucherie : la base de données qui recense tous les autocontrôles des entreprises de la viande
Depuis 2020, l’enregistrement dans le PDC AB des autocontrôles règlementaires Salmonella sur carcasses est obligatoire pour les herbivores
Dans le cadre de la surveillance de Salmonella spp. en Europe, la France doit de faire remonter les résultats d’autocontrôles règlementaires de présence de ces bactéries sur les carcasses de tous les animaux de boucherie abattus. Afin de centraliser ces données, la base Plan de Contrôle (PDC) a été créée par l’IFIP pour le porc en 2017-2018, puis élargie à tous les animaux de boucherie (PDC AB) en 2019-2020. Depuis 2020, toutes les entreprises d’abattage d’animaux de boucherie (porcs et herbivores) ont l’obligation d’enregistrer dans cette base de données nationale leurs autocontrôles règlementaires Salmonella spp. tels que décrits dans le règlement (CE) n°2073/2005.
Les résultats des autocontrôles carcasses de l’année 2021 doivent donc obligatoirement être enregistrés sur la base avant le 28 février 2022.
Le PDC AB sert à enregistrer tous les contrôles de dangers réalisés dans les entreprises d’abattage et de découpe
Au-delà des autocontrôles règlementaires Salmonella spp., le PDC AB a pour vocation d’enregistrer, stocker et générer des données collectives et individuelles sur tous les dangers pour lesquels des autocontrôles sont réalisés par les entreprises d’abattage et de découpes :
- Indicateurs d’hygiène et dangers microbiologiques sur les carcasses, les pièces de découpes et les produits carnés ;
- Dangers chimiques (résidus médicamenteux, métaux lourds, radionucléides…) sur les carcasses (gras / maigre) et les abats (foie / rein) ;
- Dangers physiques, c’est-à-dire la présence de corps étrangers (ex : aiguilles cassées, bois, verre…) dans les carcasses, les pièces de découpes et les produits carnés.
L’objectif est de recueillir ces données d’analyses, pour les stocker de façon standardisée et ainsi produire des références individuelles et collectives, à l’échelle de la filière viande par espèce. Hors du cadre des autocontrôles règlementaires, les résultats sont rendus anonymes grâce à un code donné à chaque ouverture de compte sur le PDC AB.
Ces références permettront :
- A l’échelle collective : de monitorer les niveaux de maîtrise de ces dangers dans les productions de carcasses et viandes en France aux échelles nationales ou régionales, de détecter des tendances communes (ex : améliorations ou dérives de la maîtrise de l’hygiène par rapport aux indicateurs renseignés, évolutions saisonnières…), d’identifier des points de vigilance voire des questions de recherche et développement d’intérêt pour la filière viande…
- A l’échelle individuelle : d’enregistrer ses résultats d’analyses de façon standardisée, de pouvoir suivre l’évolution de son niveau d’hygiène / de contamination dans la durée, de comparer ses résultats à ceux des autres entreprises de la filière à travers la synthèse annuelle…
Ces références, produites chaque année par extraction anonyme des enregistrements des entreprises françaises, permettront aussi aux représentants des filières concernées de disposer de données actualisées sur l’état des contaminations des produits d’abattage et de découpe et ainsi argumenter au mieux lors de négociations sur la règlementation ou sur les accords commerciaux.
Idele SQCV au service des entreprises pour utiliser le PDC AB
Si l’IFIP reste à la manœuvre pour les entreprises de la filière porcine, le Service Qualité des Carcasses et des Viandes de l’Institut de l’Elevage gère toutes les espèces herbivores : gros bovins, veaux, ovins, caprins et équins. L’équipe du PDC AB de Idele assure donc la gestion de la base herbivore, la création des comptes pour les entreprises, la formation des utilisateurs, l’aide à l’utilisation, l’extraction, le traitement et la synthèse annuelle des données enregistrées.
En cas de besoin, n’hésitez pas à joindre l’équipe du PDC AB.