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Filières collectives de gestion des déjections animales et des digestats

Publié le par Pascal Levasseur (IFIP), Vincent Blazy (ITAVI), Anne-Sophie Langlois (Chambre d'agriculture de Bretagne), Séverine Bourrin (FRCUMA de l'Ouest), Jerome Lenouvel (CUMA Ouest), Léonard Jarrige de la Sizeranne (Institut de l'Elevage), Sandrine Espagnol (IFIP)
Gestion des effluents
La gestion des effluents d’élevage est au cœur de la connexion entre productions animales et végétales et du lien entre les élevages et leur territoire. Elle assure le recyclage agronomique des éléments (azote, phosphore…) qui ont été produits/extraits pour l’alimentation des animaux. Dans les zones à forte densité animale, la gestion des déjections nécessite souvent de dépasser le cadre de l’exploitation agricole avec des épandages chez les tiers, le traitement des effluents et l’exportation de co-produits de traitement. L’expertise collective INRA sur les flux azotés des élevages rappelle que l’organisation collective constitue, dans certains cas, une dimension essentielle dans la gestion des effluents. En France, diverses initiatives de gestion collective des effluents à l’échelle territoriale ont émergé et ont été recensées par le RMT élevages et environnement (Geotexia-Méné, GIE Terr’Eau, Ferti’échange), projet CEREL, projet Cantogether, projet de méthanisation territoriale à Saint Brice en Coglès, projet GIROVAR, GIEE méthaniseurs de Bretagne…

Ces expériences, qu’elles soient couronnées de succès, freinées dans leur dynamique en raison de difficultés, ou soldées par un échec et abandonnées, restent toutefois peu nombreuses, le traitement individuel, éventuellement semi-collectif (quelques éleveurs) ayant été largement privilégié. Le choix d’une filière de traitement à titre individuel ou collectif va dépendre de nombreux critères, tels que le profil économique de la région, la densité d’élevage, la mobilisation (ou non) d’éleveurs, etc. Ces critères sont synthétisés dans le tableau ci-dessous.

 

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